Le DEA est installé au bureau de police Athois (08/02/2012)
Du neuf en matière de premiers secours dispensés aux membres du personnel et aux visiteurs de la police d’Ath victimes d’un accident ou d’un malaise. Lors d’une de vos visites à l’hôtel de police de la Ville d’Ath, vous pourrez découvrir à l’accueil la présence d’un panneau de couleur verte comprenant le texte « DEA ». Bien que cela pourrait faire penser à une unité antidrogue au sein de votre police locale, il n’en est rien. Comme le souligne le Commisaire Dvisionnaire M.Petiaux « Ce panneau indique la présence d’un Défibrillateur Entièrement Automatique. Le règlement pour la protection du travail (RGPT) fondant comme la neige est ça et là remplacé par des arrêtés royaux en exécution de la loi sur le bien-être au travail du 4 août 1996. L’arrêté royal du 15 décembre 2010 offre un cadre pour l’organisation des premiers secours dans l’entreprise et présente des points de repère à partir desquels chaque employeur parvient à une organisation optimale des premiers secours qui doit convenir aux caractéristiques de son entreprise. » Cette nouvelle disposition s’applique également à d’autres personnes qui pourraient êtres présentes sur le lieu de travail (visiteurs).Le boss de la Police Athoise de poursuivre « Pour la police d’Ath, le bien-être au travail, c’est une affaire sérieuse : trois policiers ont suivi les formations de base et recyclages en secourisme et peuvent prendre en charge directement toute personne victime d’un malaise ou d’un accident. » Désireux d’aller plus loin dans ces démarches, le chef de corps a décidé d’acquérir du matériel qui va permette de donner un choc salvateur en cas de problème cardiaque. Les défibrillateurs permettent de sauver des vies s'ils sont utilisés rapidement.« En effet, lors d'un arrêt cardiaque, et en l'absence d'une prise en charge dans les 10 minutes qui suivent, les chances de survie de la personne sont quasi nulles, alors qu'elles sont supérieures de 90 % si la victime reçoit un choc électrique durant la première minute.Entièrement automatisé, cet appareil donne les instructions à suivre et effectue un diagnostic de la personne évanouie. Aucune crainte de faire une mauvaise manipulation, aucun choc ne sera insufflé à la victime si son état de santé ne le justifie pas. » Dans l'intérêt de la population, sa présence au sein de notre hôtel de police a tout son sens. En un an, le nombre de défibrillateurs a doublé dans les lieux publics. Ils ne pouvaient que suivre le mouvement.
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