« Ce que nous apportons c’est une finalement une goutte d’eau. » (13/02/2012)
Beaucoup d’Athoises et d’Athois connaissent l’action exemplaire de solidarité médicale mondiale qu’entreprend depuis plusieurs années le docteur ophtalmologue Jacqueline Koller. En octobre 2011, l’Athoise Jacqueline Koller était à Nioki(Congo) pour sa sixième mission. La population est arrivée en masse et le nombre d’interventions est certainement un record: 248! De plus, en juillet le Dr Jacqueline Koller et le Dr Kristin Van Ruymbeke ont fait le voyage au Kasai à Mbuji-Mayi, pour aider le Dr Richard Hardy pendant une importante campagne de cataracte. Femme très discrète, elle ne fait pas l’étalage des services qu’elle fournit à une population qui en a bien besoin comme elle nous l’explique « Cela fait plusieurs années que j’exerce le métier d’ophtalmologue sur Ath. C’est en 2003 que j’ai effectué ma première mission au Congo et cela s’est fait suite à une demande d’un spécialisteen ophtalmologie de l’Université de Kinshasa. A l’époque, il nous avait demandé l’aide matérielle et aussi la possibilité de former quelques médecins. » Mme Koller de poursuivre : « De fil en aiguille, nous avons créé une association qui a déjà accompli plus de quatorze missions au Congo. De plus, nous avons accentué notre aide vers la campagne car nous nous sommes aperçus que cette partie du Congo en avait un énorme besoin. Nous avons beaucoup de mal à répondre à leurs demandes tellement elles sont nombreuses ! ». Il faut savoir que le Congo manque cruellement de médecins spécialisé en ophtalmologie. Rien qu’à Kasaï à Mbuji-Mayi, il y a un ophtalmologue pour deux millions d’habitants. On le voit peu importe les moyens, ils ne sont jamais assez nombreux pour aider les congolais « Ce que nous apportons c’est une finalement une goutte d’eau. Mais pour ceux qu’ils ont la chance de recevoir les soins c’est très important. ». Bien évidemment tout cela a un coût et il n’est pas toujours facile de trouver de l’argent pour ces missions sans oublier que Mme Koller exerce ses soins à titre gracieux et bénévole « Au départ, c’est une firme d’ophtalmologique qui nous a donné le nécessaire à nos missions. Pour le matériel plus important c’est principalement de la récupération comme par exemple un praticien qui arrête ou qui prend sa retraite et qui ne sait pas quoi faire de son matériel alors il nous le donne. » Bien sûr, le travail de l’ophtalmo Athoise dépasse les frontières du Pays Vert et Jacqueline a une bonne presse auprès de ses collègues pour son engagement et cela l’aide énormément. De plus, il y a quelques donateurs que comme les Lion’s Club de la région et ils ont pu obtenir la déductibilité fiscale pour les donateurs généreux.
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