Les Echos Athois

Depuis novembre 2009, la rue de Soignies à Maffle

est en travaux. Si la durée du chantier est interminable,l’incompétence et le manque d’organisation des responsables sont d’autant plus insupportables. Commerces à bout de souffle, riverains exaspérés, etc… il faut que cela se termine! C’est avec, sous le bras, sa dizaine de fardes remplies de photos, de schémas, de plans, de lettres écrites et reçues d’échevins et bourgmestres, que M. Boisdenghien nous reçoit chez lui. L’homme connaît bien sa rue pour y habiter depuis des années et s’être intéressé à tous les travaux qui s’y sont déroulés depuis qu’il y vit. L’exaspération est palpable aussi bien chez lui que chez ses voisins et commerçants. Sur une porte de garage, on peut même y lire : 5^e mois, vive le 9e, autrement dit le jour de l’accouchement des travaux. « Ça perdure, c’est long, beaucoup trop long », nous explique le riverain.

Il s’agit en réalité d’une succession d’erreurs effectuées durant les travaux et d’actions illogiques qui durent depuis plusieurs années.

Exemples: un ingénieur désire mesurer une pente à l’aide d’un rayon laser pour vérifier le sens de celle-ci alors que la différence de niveau est très nettement visible à l’œil nu. Un ouvrier a failli endommager une conduite de gaz en creusant à un endroit qu’on lui avait défini alors que les informations étaient erronées. D’ailleurs, un compteur proche pouvait aisément l’indiquer. Ou encore, des rigoles sont placées avec un plat sur le haut. D’après des documents recueillis, il est étonnant de voir qu’au départ, les travaux prévus étaient estimés à près de 90.000€ et atteignent aujourd’hui déjà près de 200.000€. Preuve d’une sérieuse incompétence? Ces problèmes ont, selon M. Boisdenghien, « été causés par un manque de surveillance, une mauvaise organisation et une incapacité dessurveillantsde la Ville à laquelle le contrôle des travaux semble échapper. Tout cela a été constaté par un riverain natif des lieux et qui a toujours suivi les modifications de ceux-ci.Cependant, jamais les ingénieurs ne tiennent compte des occupants des lieux.

Derrière un bureau ils se croient meilleurs. Voilà le résultat... » Conclut Louis. Texte:  Caroline Verdonck

A ce sujet la conseillère du groupe Forum, Laurence Nasdrovisky est à nouveau intervenue. Voici la réponse du conseiller communal PS qui est aussi Président de secteurs d’épuration de l’eau à Ipalle, Philippe Chevalier « En effet, si tout se passe comme prévu, les travaux devront recommencer. Dans un premier temps, il faudra attendre le rabattement de la nappe aquifère. On peut estimer qu’ils reprendront d’ici deux semaines. Par la suite nous pourrons poser les égouts. On espère que dans le courant du mois d’avril, on devrait poser le béton. » Philippe de poursuivre « Il faut souligner que si nous avons rencontré autant de problèmes c’est parce que nous nous sommes aperçus que la conduite des eaux de la SWDE ne se trouvait pas comme prévu sur le plan, c’est-à-dire qu’elle se trouvait dans le centre de voirie et non pas sur le bas-côté comme il était indiqué et nous avons dû déplacer cette conduite. » Par la suite, il a fallu vérifier la qualité de l’eau avant de couper la conduite. Il faut savoir que le coût de ces travaux sera pris en charge par la Société publique de la gestion de l'eau.