Ath: L' enseignement communal est mis à mal par l'austérité (24/04/2013)

2399307393.jpgUne réunion de la commission paritaire locale a rassemblé ce mardi les représentants du pouvoir communal et des personnels de l’enseignement communal.Après plus de 4h de débat souvent stérile Le front commun (CGSP-CSC-SLFP) a tiré des conclusions. On peut dire que l’embellie ce n’est pas pour demain comme les délégué l’on exprimés « La situation financière est plus que délicate…! On nous a parlé d’un déficit général de 80 millions d’€ à la ville, du coût important de l’enseignement communal (2 millions d’€ annuels) et des avantages sociaux (100 000 € par an). Parmi les rares pistes évoquées, le Pouvoir organisateur entend demander des prestations supplémentaires, à savoir : Un enseignant par école et par jour, acceptant de prester en plus le matin (surveillance de 8h à 8h30) et en fin d’après-midi (15h25 à 16h), ceci afin d’éviter de payer l’avantage social aux établissements des autres réseaux. Bien évidemment, le personnel – une partie en tout cas - qui assume actuellement cette tâche (ALE) ne serait plus employé pour ce faire..Le Bourgmestre entend aussi recentrer les tâches des enseignants sur le pédagogique : finies dès lors les nombreuses heures passées à la préparation/participation aux fêtes, repas et autres animations récréatives du même genre. D’ailleurs, le personnel communal réduit de 8 %, ne sera plus mis à la disposition des écoles pour ces festivités (transport et montage/démontage de podiums, …). Des pistes devraient être envisagées pour chaque établissement vu les spécificités des différentes écoles : des rencontres seront dès lors organisées en urgence par entité pédagogique afin d’avancer des propositions et d’entendre celles du personnel. A cet égard, ils ont signalé que le collège faisait ainsi fi des règles élémentaires en matière de négociation).Les organisations 4218261363.jpgsyndicales ont souligné : Que la situation malsaine qui perdure depuis des semaines engendre un climat détestable au sein des écoles, les ragots et autres rumeurs allant bon train.Que les membres du personnel tiennent à leurs conditions de travail, d’abord et surtout pour assurer un enseignement de qualité, ce pour le plus grand bien des enfants qui doivent rester le centre de toutes les préoccupations. Pour cela, il faut pouvoir garantir le maintien et la stabilité des équipes éducatives.Qu’il était hors de question de sortir du prescrit légal (Décret de 1994) en matière de prestations.Les organisations syndicales ont exigé:En 1 : Que l’effort attendu de la part du secteur de l’enseignement communal athois soit clairement chiffré. En second : Que toutes les pistes concrètes envisagées par le P.O. pour arriver à ce montant soient mises sur la table. Et en trois : Que les négociations puissent débuter au plus vite afin de rassurer les membres du personnel sur leur sort et de ramener un climat propice à un travail de qualité pour tous les acteurs de l’enseignement, à savoir enfants, parents et enseignants.Si, lors de la nouvelle réunion prévue en urgence ce lundi 29 avril à 19h, ces 3 derniers points ne sont pas rencontrés, les organisations syndicales en prendront acte et retourneront vers leurs affiliés pour définir un programme d’actions à mener.

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