Les Echos Athois

Le deuxième week-end d’octobre, on clôturait la saison ballante avec la remise des récompenses pour la saison 2015. Sur les podiums, on retrouve plusieurs régionaux comme Nicolas Becq

(Thieulain), troisième à l’élection du meilleur pelotari. Du côté des cordiers, Christophe Monnier (Kerksken) et Kevin Vandenabeele (Thieulain) terminent deuxième et troisième. Le prix du Fair-Play a été attribué à Geoffrey Frébutte (Baasrode). Mais la cerise sur le gâteau est revenue au Meslinois Fabian

Peltier, qui a reçu le sifflet d’or. Une récompense cent fois méritée pour celui qui n’arbitre que depuis 2009. Fabian s’est montré quelque peu étonné à l’annonce de sa victoire. «J’ai livré une belle saison, mais peut-être pas autant qu’en 2012, quand j’avais terminé deuxième. Mais ici, en 2015, j’ai reçu beaucoup de félicitations. Au fil des luttes, je me suis dit que c’était bon signe. » Malgré tout Fabian n’a pas (encore) une longue carrière derrière lui «Je n’arbitre que depuis six ans. J’ai sifflé ma première lutte en 2009, en Promotion. En avril 2010, j’ai découvert la N1 au cours d’un Thieulain-RCC Charleroi. Cette récompense est un signe de reconnaissance et quand elle vient de tous les acteurs, c’est encore plus beau. Bien sûr, j’espère qu’il y en aura d’autres, mais je n’en fais pas une obsession. Pour ma part, l’importance est d’abord de se faire plaisir et de prendre du plaisir. » Mais finalement, c’est quoi le secret d’une bonne lutte ? « C’est quand les acteurs ne rouspètent pas ! Là, on peut dire qu’on a bien fait son job. »

Pour l’Athois, la saison aura été d’une grande cuvée. En effet, en 2015, Fabian a sifflé plusieurs finales : celle du tournoi de Sirault, de Bruxelles, du 8 de septembre, la finale de la coupe de Belgique cadets ainsi que les demi-finales des playoffs. Excusez du peu ! Et paradoxe, Fabian n’a jamais été appelé pour arbitrer les luttes de l’équipe nationale et encore moins pour les derniers championnats d’Europe qui se sont déroulés à Maubeuge il y a quelques semaines. Comme quoi, nul n’est prophète dans son pays.