Ath: " J’ai été directeur général le temps de deux ou trois points " (23/11/2018)

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Le 30 novembre prochain, le conseiller libéral José Pettiaux quittera l’hémicycle athois par la grande porte. Au sein du conseil, il faisait presque partie des meubles puisqu’il aura siégé plus de 30 ans comme conseiller et six ans au CPAS.

Ce professeur à la retraite aura sans doute été le seul conseiller à ne pas avoir fait de la politique pour combler un manque financier, mis à part une vice-présidence au sein de l’IPPLF. C’est tout…

Même si sa première élection comme conseiller date de 1988, José Pettiaux avait déjà une petite expérience dans le milieu politique libéral athois comme il nous l’explique : «  Mais avant mon premier mandant de conseiller communal, j’avais été mandataire au CPAS durant six années, où nous avions trois représentants au sein de l’Action Sociale, dont le président était le socialiste André Mayeur.  »

Mis à part ces six dernières années, José Pettiaux aura plus connu les bancs de l’opposition que ceux de la majorité, mais il ne s’en offusque pas pour autant. «  De celle longue carrière, je retiendrai plusieurs choses. Beaucoup ont critiqué la manière de gérer la ville. Mais nous devons avouer que nous avons une belle cité et cela grâce à toutes et à tous ! Car dans l’opposition nous avons veillé à ce que la ville ne dépense pas les deniers comme bon lui semblait. Et malgré certaines remarques, on voit les résultats aujourd’hui.  »

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Durant ces 37 ans de politique, José aura connu pas moins de quatre bourgmestres qui l’auront marqué d’une manière ou d’une autre : feu Guy Siptaels, Bruno Van Grootenbrulle, Jean-Pierre Denis et le dernier Marc Duvivier. Sans oublier qu’il a connu deux directeurs généraux : Marc Duvivier et Bruno Boël.

À ce sujet, il nous livre une petite anecdote : «  En huis clos, j’ai été directeur général le temps de deux ou trois points. Je m’explique : étant le plus ancien du conseil, c’est moi qui devais jouer le rôle de directeur général afin de parler de ces points, ceux-ci concernaient la nomination du nouveau directeur général Bruno Boël.  »

Mais, outre la catastrophe de Ghislenghien, la grande griffe de sa carrière restera l’abandon des collègues libéraux dans les années 90 pour la création d’une liste dissidente : A.T.H.

«  À cette époque, je l’ai vécu très tristement. Alors que le MR athois n’avait rien à voir dans cette colère. C’était juste des conflits qui se situaient au niveau provincial. Cela été une grosse déchirure. Même si aujourd’hui tout cela est oublié, j’ai eu énormément de mal à dialoguer avec mes anciens collèges politiques de l’époque. »

Et lors de la dernière séance, José quittera la politique athoise avec le sentiment d’avoir bien fait le job. Pas pour lui, mais bien pour l’ensemble des citoyens athois !

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