Ath: Saskia Bricmont va tenter de décrocher un siège au parlement européen (25/02/2019)
Pour la deuxième fois, l’Athoise va tenter de décrocher un siège au parlement européen lors du scrutin de mai prochain. En 2014, elle avait récolté pas moins de 25.284 voix. Le 26 mai, elle espère profiter elle aussi de la vague verte qui a marqué les dernières élections communales pour être élue à Strasbourg.
La carrière politique de Saskia Bricmont, aujourd’hui âgée de 33 ans, a débuté en 2012. Au terme du scrutin communal, elle avait été élue conseillère communale sous la bannière Ecolo. Mais en 2015, elle avait présenté sa démission après avoir décroché un poste chez IDETA. Les deux fonctions étaient incompatibles.
Avec la perspective des élections européennes, elle se représente sur le devant de la scène politique. Coup de projecteur sur cette jeune dame originaire d’Houtaing, diplômée en sciences po, qui formera un duo avec le député européen Philippe Lamberts.
Mme Bricmont, expliquez-nous votre parcours.
J’ai été élue en 2012 comme conseillère communale à la ville d’Ath. A l’époque, j’étais à la recherche d’un emploi. J’ai démissionné de ce mandat en 2015 pour raisons professionnelles. Mon rôle de conseillère était incompatible avec l’emploi que j’avais décroché comme chargée de mission dans l’intercommunale de développement territorial. J’y travaille sur les dossiers de l’Eurométropole, de la Convention des Maires pour l’Énergie et le Climat, des circuits courts alimentaires...
Pourquoi avoir choisi l’Europe plutôt que les élections fédérales ou régionales 2019 ?
Depuis mon engagement en politique, je me suis toujours intéressée de très près à l’Europe. C’est un domaine qui m’intéresse car l’Europe influence nos politiques régionales et fédérales. Je le constate au quotidien dans mon boulot. Dans les dossiers que je gère au sein d’IDETA, l’Europe a une place importante, que ce soit pour les subsides ou le respect des lignes que cette institution définit. Mais il reste du travail pour influencer positivement la législation européenne.
Votre maman a été présidente de l’USC Athoise. Est-ce qu’en famille, le rouge et le vert se conjuguent harmonieusement ?
Oui très bien. Maman a été elle aussi conseillère communale, mais pour le PS donc. Et je crois qu’elle m’a transmis le virus de la politique. Elle nous a toujours associés à ses réunions politiques. Tandis que mon côté écologique vient de mon papa. Car bien avant que l’on parle des panneaux photovoltaïques, nous avions déjà les nôtres sur le toit de notre maison. Papa a toujours été avide de tester des concepts écologiques, comme la pompe à chaleur. Il a notamment installé un système d’épuration naturelle dans le jardin. J’ai donc vécu dans l’engagement politique avec le côté social de ma maman et la fibre écolo de mon papa.
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