Traditionnellement depuis 1927, le gala lyrique des Matelots de la Dendre, est repris dans les festivités de la Ducasse. Initialement proposé le mardi de la première semaine à 16 heures suivi d’un bal, depuis plusieurs décennies, les représentations sont programmées le second week-end. Cette année, ils offraient au public une œuvre jamais présentée à Ath, « VIENNE CHANTE ET DANSE » ouvrage réputé extrêmement difficile à monter qui d’ailleurs, pour cette raison est  rarement à l’affiche des grands Théâtres. Comme nous l’a explique Jean-Claude Papegay « Les difficultés résident surtout dans la vitesse d’exécution des nombreux tableaux défilant toutes les deux minutes notamment au second acte.  Ajouté à cela les nombreux changements de costumes (30 panières de la Maison Grout de Bordeaux), dont ceux des dames munis de cerclettes apportant une amplitude maximum, les nombreuses adaptations des coiffures et parures. Certains artistes devant changer jusqu’à huit ou neuf fois de costumes aidés par plusieurs dames des Matelots attelées uniquement à cette tâche. » Jean-Claude de poursuivre « C’est avec un doigté magistral que la mise en scène fut réalisée par Dominique Papegay, étant tantôt à la pose du nombreux mobilier différent à chaque tableau, à l’ajustement des coiffures et parures, au contact avec la régie électrique, aux consignes aux choristes, qu’elle a fait bouger selon des chorégraphies différentes très finement étudiées et parfaitement réalisées,  bref, elle était au four et au moulin et est certainement la clé de voûte de cette réussite. » Les costumes chatoyants et rutilants avaient été ajustés durant une semaine et même durant le spectacle par Marie-Pierre Papegay, l’orchestre et les chœurs étaient dirigés avec brio par Pascal Chardon, qui, avec ardeur et finesse a maîtrisé avec succès la partition apportant une touche personnelle pleine de vivacité. Au niveau artistes, pour tous, s’étaient une prise de rôle, parmi les professionnels, Xavier Flabat, ténor dans les chœurs de la Monnaie, dont c’était le premier grand rôle, a magnifiquement campé le Prince Jean Salvator, à l’imposante stature sa jolie voix a charmé à plusieurs reprises le public, qui lui réserva un accueil chaleureux. Brigitte Blicq (Millie Stubel), anciennement habituée du Palais des Beaux-arts de Charleroi, quelque peu timide lors de la représentation du samedi suite à un souci familial a retrouvé le dimanche toute la grâce qui lui était coutumière, son jeu de scène ainsi que sa douce et jolie voix de soprano.Côté locaux, Isabelle Papegay  incarna brillamment Rhoucha, la tzigane, avec ses qualités naturelles et son aisance scénique elle contribua à la réussite du quatuor des fantaisistes. Dominique Loiselet campa l’impératrice Elisabeth (Sissi), son port élégant et sa parfaite diction lui donnèrent l’allure noble que demandait ce rôle. Le Chancelier (Staffel) incarné avec maitrise et autorité  par Daniel Leclercq apporta la touche nécessaire à ce type de personnage. Etienne Pladys, (le Prince Rodolphe) fut comme à l’habitude  à la hauteur de sa tâche avec brio. Mégane Adamik, Pauline Lizon, Bénédicte Jorion, Dominique Leclercq, Pol Michel, Pascal Cocu, Dimitri Demarbaix, Jean-Pierre Elius, Jean Deneubourg, Jean-Noël Laine complétèrent avec succès cette nombreuse distribution.Les nombreux ballets qui émaillent cette délicieuse et fraîche opérette étaient signés Annie Savouret (Carolo King Ballet). La chorégraphie des chœurs des Matelots était comme de coutume confiée à Dominique Papegay, et la direction générale du spectacle assurée par  Jean-Claude Papegay. Le prochain spectacle « LE PAYS DU SOURIRE » sera joue les 10 et 11 mars 2012 à 16 heures (réservation des places à partir du 10 janvier au 068/28.37.62). Afin d’étoffer le cadre des chœurs, nous recherchons des choristes pour les quatre pupitres (068/28.37.62)