Récemment, des habitants du village de Maffle ont créé un groupe Facebook « Pour la sauvegarde des carrières de Maffle ». Il est vrai habituellement et comme l’a si bien dit l’ex Bourgmestre Athois et aussi Mafflou, Jean-Pierre Denis « La carrière est avant tout un espace naturel propre à la promenade ou au jogging. Il est devenu impossible d’aller se balader et s’asseoir en famille au bord de l’eau et écouter les oiseaux chanter. Même en début de soirée et quasi jusqu’au coucher du soleil, les lieux les mieux exposés sont occupés. »
Il est vrai que depuis l’arrivée du coronavirus, les carrières ont été prises d’assaut non par des Athois ou des habitués du coin mais par des Bruxellois et des néerlandophones qui le prennent pour un terrain de jeu comme l’a souligné un des représentants du groupe de la Sauvegarde, Nicolas Wallez.
75 procès-verbaux
« Il faut savoir que depuis le déconfinement et aussi la réouverture des carrières de Maffle, on s’aperçoit qu’avec la venue du bon temps, on rencontre souvent des groupes de jeunes qui ne sont pas de notre région, ils viennent d’Alost, d’Anvers et de Bruxelles. Ils ne viennent pas pour la beauté du site mais carrément squatter les lieux. Comme faire du camping, il y a même eu un mini-tomorrowland avec toute la musique et avec une quarantaine de personnes. » Et Nicolas de poursuivre « Il faut savoir que la ville fait ce qu’elle peut ! La police intervient régulièrement et la ville chiffre 75 procès-verbaux à chaque intervention. De plus, toutes ces personnes laissent les déchets ici et là. Ils manquent carrément de civisme et ils sont totalement irrespectueux avec ce magnifique endroit. »
Via les réseaux sociaux
Par ailleurs, on demande comment ces jeunes connaissent ce lieu et la carrière de Maffle ? Ce village n’est pas reconnu comme un haut lieu hautement touristique du moins pour les étrangers. Mais Nicolas a mené sa petite enquête et il nous donne son avis « Ce n’est pas la seule carrière en Wallonie qui est squattée de cette manière et on rend compte que c’est bien souvent des personnes du Nord du Pays. Il faut savoir qu’en Flandre, la police est beaucoup plus stricte et elle fait moins de prévention. Du coup, ces jeunes découvre nos carrières via les réseaux sociaux viennent chez nous et laisse tous leurs déchets »
Bref, la situation ne s’améliore pas. Le samedi 15 août dans l’après-midi c’était de nouveau la « fiesta » avec musique tonitruante et consommation diverses.
Et le lendemain, alors qu’ils auraient pu faire autre chose, une vingtaine de courageux sont venus en famille nettoyer le site et nous avons vu qu’il avait récolté plusieurs de dizaines de sacs de détritus.
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