La zone de police investit depuis plusieurs années dans les outils technologiques conformément à la vision stratégique du Chef de Corps.

La zone souhaiterait se doter d'un appareil doté de la technologie ANPR de nouvelle génération.

Afin de contrôler les déplacements de personnes recherchées ou à surveiller d'une part et de mettre ces informations à la disposition des policiers au niveau national conformément à la loi sur la fonction de police d'autre part, la création d'un réseau ANPR sur le réseau autoroutier belge est une nécessité opérationnelle.

"En lien avec un système de gestion central pour le stockage et le traitement des informations fournies par les installations ANPR, ce réseau doit permettre à la police soit d'intervenir en temps réel et de manière ciblée, soit de mener des recherches plus rapides et de meilleure qualité via un traitement différé des données."

Par ailleurs, le système ANPR contribue largement à la sécurité routière.

C'est pourquoi le gouvernement fédéral a décidé de réaliser un réseau national ANPR comme une des 18 mesures à prendre dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme radical.  Il a chargé la police fédérale de cette mission et a libéré des budgets pour financer la base de données nationale.

Un dispositif ANPR est un dispositif muni d'un ou plusieurs capteurs capable(s) de reconnaitre les caractères d'une plaque d'immatriculation et de croiser les données capturées avec les banques de données dont dispose la police belge.

Cet appareil serait directement raccordé sur le réseau ANPR belge disposant de caméras sur tout le territoire belge et serait mis à jour naturellement sans qu'aucune manipulation supplémentaire ne soit nécessaire.

Ce dispositif pourrait être placé à l'intérieur d'un véhicule comme à l'extérieur et dispose d'une autonomie de 24 heures. Les capteurs fonctionnent également la nuit, sans qu'aucun éclairage ne soit nécessaire.