Ce matin, nous avons appris le décès de Serge Choquet ancien chef de porteurs de l’Aigle Bicéphale
Figure emblématique de l’Aigle , il ne laissait personne indiffèrent.
Serge venait de fêter ses 73 ans , le 26 février dernier.
C’est en 1975 que Serge avait son entrée au sein de l’Aigle Athois comme il l’expliquait dans le livre de Christian Cannuer « Les Héritiers d’Alexit » « C'est par ma belle-famille que je suis devenu porteur de I' Aigle. À 23 ans, en 1975, j'ai remplacé mon beau-père, qui était jusqu'alors porteur du grand rapace. Mon grand-père a également été porteur. Cela m'a fait un immense plaisir d'être choisi. J'ai fait mon chemin. Cette année( en 2000), je recevrai la médaille des 25 ans de participation comme porteur de I' Aigle. C'est un bail, déjà. Je me souviens encore avec une particulière émotion de la première danse que j'ai effectuée: mes jambes tremblaient de peur et d'émotion, mais j'étais heureux. Déjà lorsque, pour la première fois, j'ai dû entrer dans le panier et avancer la posture, je m'étais senti transporté d'une joie inexprimable. Et puis, il y eut aussi un autre grand moment: quand j'ai dansé pour la première fois devant ma famille.
Serge de continuer « L'Aigle, c'est le premier géant que j'ai porté. C'est le plus beau! Je l'aime car il fait partie de ma tradition familiale. Nous aimons le faire danser sur certains airs spécifiques à des endroits prestigieux du trajet, comme le Pont du Moulin, la Grand-Place devant l'Hôtel de Ville, et partout où le public est enthousiaste. Danser devant des personnes qui nous sont chères est un grand plaisir. »
Aujourd’hui , il laisse sa famille, son épouse , Martine et ses deux enfants, Nathalie et Geoffrey mais aussi les porteurs de l’Aigle dans une grande tristesse. La famille des porteurs pleure aujourd'hui la perte d'un être cher, toujours présent pour le groupe et pour son géant. Notre blog s’associe à leur douleur et transmet ses plus sincères condoléances à sa famille et aux porteurs.
Sur quelques semaines, la Ducasse a perdu deux figures du cortège. Nul doute que là-haut Roger et Serge doivent s’en raconter des choses