Jérôme Vercruysse, membre du comité : « Si nous avons mis en place ce projet, c’était dans le but de réunir, connaître ou mieux connaître les villageois, recréer du lien social, se divertir autour d’un projet lié à l’alimentation durable et de qualité, partager des petites astuces et de faire un lieu d’entraide, d’échange de plantes, semences ou outils. Derrière l’église se trouvait une parcelle inoccupée de la commune
et le projet est basé sur le même modèle que le jardin de l’Abbaye, à Ath. Fruits, légumes, fleurs, plantes aromatiques pousseraient harmonieusement en privilégiant une gestion écologique, sans avoir recours aux pesticides ou engrais chimiques sur un site d’une dizaine d’ares ».
Depuis la fin de l’année 2019, l’idée germait et deux ans plus tard, avec l’aide de la commune, « Les Potagers de Ligne » se concrétisent. On y trouve 11 emplacements de 40 m2 et cinq sont encore disponibles.
En plus de l’inauguration de ces jardins partagés, ils ont planté un arbre pour une raison particulière. « L’idée est venue de planter un arbre comme cela s’est fait dans notre pays au début des années 1930, l’arbre du centenaire, pour commémorer l’anniversaire de l’indépendance de la Belgique. Comme la naissance des terres de Ligne est connue depuis le XIème siècle, pourquoi ne pas planter l’arbre du millénaire ? En 1020 est mentionné pour la première fois le Castrum de Linia,lieu d’habitat seigneurial, aristocratique et
paysan, fortifié et clos, et non seulement un camp militaire à l’époque
médiévale. Ligne vient probablement du latin Linea : voie romaine reliant Bavay à Velzeke ou Lignium qui veut dire bois ».
C’est ainsi qu’un chêne commun a été choisi et a été planté ce 27 novembre derrière le monument aux morts pour la patrie, sur le terrain de la petite plaine de jeux, en présence des autorités communales, du comité des fêtes « Arts & Loisirs » et des villageois.
Une plaquette explicative a été posée. « C’est la période idéale pour la plantation ».
Cette action symbolique aurait dû se dérouler en 2020 mais suite aux conditions sanitaires elle avait dû reportée d’une année.