Dans le cadre de la campagne « Ath, Mon Pays vert », le Collège communal a confié une partie de l’arrosage des fleurs à M. Hibo, et à ses chevaux. On peut dire que ce projet c’est un peu le sien comme le souligne Guy Hibo d’Ollignies (près de Lessines) : « C’est un projet que nous avions depuis deux ans mais il a fallu faire le cheminement. De plus, la ville d’Ath traversait une crise financière et cela aurait été mal venu de le lancer à ce moment-là. Aujourd’hui, tout le monde a bien compris le bien-fondé de ce projet ». L’attelage sortira les mardis et jeudis, jusqu’à la mi-septembre, afin d’arroser le fleurissement de la Grand-Place et des rues du centre-ville. Les déplacements y sont réduits, et la vitesse peu élevée. L’attelage est de « zéro émission », de plus, deux panneaux solaires sont installés sur le chariot. « Il faut savoir que j’ai réalisé l’investissement moi-même et qu’il n’y a que le montage qui s’est réalisé avec les services techniques de la ville d’Ath. Il faut compter que j’ai investi plus de trois milles euros pour ce projet. De plus cela valorise le cheval et avec ce contrat cela permet de garder ces chevaux en bonne forme. Pour effectuer ce travail, nous sommes trois, Alain qui vient m’aider et cela bénévolement et une troisième personne d’insertion sociale pour personnes handicapées». Pour l’arrosage des fleurs, Guy et son équipe utilisent plus ou moins 4.000 litres d’eau. Propriétaire de ces chevaux de trait belges, des Brabançons, Guy Hibo qui est aussi un éleveur de cette race en possède une douzaine. C’est ainsi que Louise et Clarisse tirent le chariot et ce ne sont pas des novices car ces chevaux de trait font partie de la ducasse d’Ath puisqu’elles tirent le Char des neuf provinces lors de la grande fête Athoise. Sans oublier le célèbre chien Moinette qui accompagne les chevaux. Ce genre de projet permet aussi de faire des économies comme nous l’explique le responsable du fleurissement, Sandro Pesce : « Il faut savoir que pour ce secteur d’arrosage, cela nous permet de gagner deux jours de travail par semaine. Et cela nous permet d'économiser de la main d'œuvre pour les nombreuses tâches qui nous affairent au quotidien.