Reconnue comme élément emblématique du patrimoine immatériel par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la balle pelote est aujourd’hui au cœur d’un processus de reconnaissance par l’Unesco ! 

Cette éventuelle inscription au patrimoine de l’humanité – une première mondiale pour un jeu de balle! – implique nécessairement que la balle pelote démontre sa capacité à assurer son avenir dans notre paysage sportif et culturel. 

Un comité de passionnés travaille dès à présent afin de relever ce magnifique défi collectif. Parmi les chantiers en cours, la médiatisation de la balle pelote, la sensibilisation des jeunes en milieu scolaire ou encore la féminisation de la discipline. Si vous désirez participer à cet élan, en apportant vos idées, un peu de votre temps ou, simplement, votre enthousiasme, vous pouvez contacter Andy Simon par mail : andy.simon@fjpwb.be"

La Maison Culturelle d’Ath propose le jeudi 23 janvier à 20h, l’histoire d’une vie, celle de Sam Touzani : Cerise sur le ghetto, le pouvoir de dire non.

Le public part sur les traces de sa famille. Son récit traverse trois générations, des montagnes du Rif marocain, où la misère est si écrasante que même les enfants rêvent de partir, jusqu’au bitume de Molenbeek, où le petit Sam verra le jour dans un deux-pièces chauffé au charbon. Plus tard, afin d’échapper au danger du communautarisme, c’est de lui-même qu’il s’exile. Le fils d’immigrés commence alors un dialogue et une odyssée intérieure. Entre sa culture d’origine et sa culture d’adoption, il relie les rives souterraines de ses multiples identités sans les réduire à une seule…

Homme de spectacle, Sam jongle avec les mots, les idées, et travaille avec obstination à la liberté d’être et de penser. Son histoire est soutenue par les instruments de Mathieu Gabriel.

Avec son franc-parler, Sam Touzani est de retour avec humour et avec une confiance en l’humanité qui fait du bien. 

La Maison Culturelle invite deux artistes aux démarches singulières et complémentaires : Robin Wen et Antonin Gerson.

Songs of the unraveling est une exposition immersive qui plonge au cœur de la culture des rave parties, en capturant leur énergie brute, leur quête de liberté, et la répression qui les entoure.

Avec leurs œuvres, Robin Wen et Antonin Gerson invitent un dialogue inédit entre matières, formes et sons, témoignant de la créativité et de la résilience d’une jeunesse en quête de territoires d’expression. Oscillant entre création artistique et critique sociale, cette exposition questionne les tensions entre liberté et contrôle, tout en célébrant la vitalité d’une culture underground qui refuse de s’éteindre.

Robin Wen capture l’âme des free party, ces rassemblements éphémères et intenses où les corps s’abandonnent à la musique. Ses dessins au stylo bille, minutieusement travaillés, extraient des moments suspendus dans la frénésie collective.

Antonin Gerson explore la dimension sonore sous un angle conceptuel et social. Fasciné par la manière dont le son influence nos perceptions et nos interactions, il détourne des techniques de diffusion pour exposer des réalités invisibles, manipulant les sons de la même manière que des objets plastiques. Ses installations interrogent le pouvoir du son, qu’il soit utilisé comme outil de contrôle, comme arme ou comme illusion.

L’exposition est à visiter gratuitement et librement du 18 janvier au 5 avril au Palace d’Ath.

Le vernissage du 24 janvier à 19h marquera la rencontre de ces deux univers, avec une performance sonore immersive d’Antonin Gerson.

À cette occasion, les étudiants de l'ITCF Renée Joffroy, de l’Institut Technique Libre et de l’Institut Saint-François présenteront une œuvre collective, création numérique et sonore répondant aux artistes. 

Infos et réservations

Maison culturelle d’Ath

Palace, rue de Brantignies, 4 - 7800 Ath

Tél : 068 68 19 99 - billet@mcath.be

L’exposition est accessible gratuitement durant les heures d’ouverture du Palace : le mardi de 14h à 18h, du mercredi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h et le samedi de 10h à 13h (sauf jours fériés)

Du 23 novembre 2024 au 30 avril 2025 se déroule une exposition sur « Rene Sansen Héritages d’un créateur Athois. Quand on parle de Rene Sansen, on pense directement au destrier Athois le « Cheval Bayard ».

Aujourd’hui, on reconnait d’abord en René Sansen, le père du « Cheval Bayard », un des géants le plus emblématiques de la Ducasse d’Ath. « Au lendemain de la seconde guerre mondiale, il entraîne la Royale Alliance Athoise, société de gymnastique dont il est l’un des animateurs, dans un projet un peu « fou » : reconstituer le destrier géant qui défilait dans la procession à la fin du moyen âge. Sept mètres de haut pour 600 kilos, 16 porteurs pour le manoeuvrer, la réalisation est colossale. Le Cheval Bayard fait ainsi sa première apparition en 1948 sous la direction de son créateur qui fit partie de l’équipe des porteurs durant plus de vingt ans. » A souligne l’historien Mafflou Jean-Pierre Ducastelle.

Mais Mr Sansen ce n’était pas que cela comme l’a expliqué l’historien Mafflou Jean-Pierre Ducastelle « René Sansen, décédait en 1997 a l’âge de 89 ans a e été un personnage incontournable de la vie athoise contemporaine. Cet homme aux talents multiples a en effet été un acteur essentiel de sa cité tout au long du 20e siècle. Ébéniste, enseignant, archéologue, historien, défenseur du patrimoine, artiste, sportif accompli… une personnalité protéiforme, un homme hors norme. » et Jean-Pierre de poursuivre « Ce qu’on sait peut-être moins, c’est que René Sansen fut un créateur prolifique de géants, ayant pas moins de dix personnages à son actif, essentiellement à Ath : les géants du faubourg de Mons, Coupi le renard, le Père Hennepin, Tirant l’ancien et Baden-Powell, mais également dans la ville voisine de Leuze-en-Hainaut  les anciens géants M. et Mme Bon Air et le Coq wallon. »

Cette maîtrise des techniques de fabrication des géants n’est que la suite logique de son parcours, puisque, dès l’entre-deux-guerres, il s’adonne à la sculpture

« Sans doute le sculpteur athois le plus talentueux de sa génération, il présente des pièces dans de nombreuses expositions. Sa production est à son image, éclectique et inventive. Après la seconde guerre mondiale, il abandonne la production de pièces de petite taille (à l’exception de certains portraits), pour s’investir dans la réalisation de géants qui lui permet de passer à un format plus monumental. » Dira Jean-Pierre Ducastelle.

En collaboration avec la famille Sansen, une quinzaine de sculptures de l’artiste ont pu être réunies. Elles sont présentées pour la première fois au public qui pourra ainsi découvrir cette facette originale du travail de l’artiste. En parallèle, les géants de René Sansen sont également présents pour témoigner de toute la créativité de cet homme de contrastes.