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Ath: le chirurgien accro aux analgésiques détournait des cartes Sis

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Le chirurgien urologue, détournait des cartes Sis et des ordonnances. Poursuivi devant le tribunal correctionnel de Tournai, il a bénéficié de la suspension du prononcé, en raison de son passé. Originaire d’Iran, le médecin y avait été torturé. Le juge a pris en compte les circonstances particulières qui ont amené Kiyana, un chirurgien urologue renommé, né en Iran en 1968, à détourner des cartes Sis et des ordonnances pour se procurer de la dolantine, un analgésique narcotique dont il ne pouvait se passer.faits divers ,Ath

Le médecin, installé à Ath, avait agi de la sorte entre le 1er juillet 2007 et le 20 mars 2009. “ J’avais des douleurs physiques insupportables au niveau des cervicales ”, avait-il précisé au tribunal. “ Pour lutter contre cette douleur, j’ai pris légalement de la dolantine pendant plusieurs mois avant de me résoudre à subir une opération           chirurgicale qui a mis fin à ce problème. C’est alors que je me suis rendu compte que je ne pouvais plus me passer de ce médicament ”.

Torturé en Iran

Un “ burn out ” s’était ajouté aux problèmes du chirurgien qui n’est d’ailleurs pas n’importe qui. Avant d’obtenir l’asile politique en Belgique, les autorités iraniennes, mises au courant de sa volonté de fuir le pays, l’avaient incarcéré avant de le soumettre à la torture. Dents cassées, sternum enfoncé, il avait même dû endurer deux fausses exécutions. Mais de brillantes études l’ont amené plus tard à diriger les principaux services d’Urologie en Belgique. Après avoir été écarté de l’exercice de la médecine, il a retrouvé aujourd’hui ses droits auprès de l’ordre des médecins français et dirige un service moderne d’urologie qu’il a développé dans le nord de la France. Autant d’éléments dont le tribunal a tenu compte, en décidant la suspension du prononcé. Souce www.nordeclair.be

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