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« Je dois dormir sur un canapé et cela n’est pas confortable dans mon état actuel »

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Logements sociauxLe manque de logements sociaux et la faible mobilité freinent l'accès y compris pour les plus modestes. A Ath, comme partout ailleurs, il est difficile d’y trouver un logement adéquat surtout quand une personne est atteinte d’un handicap. Il y a peu, la ville d'Ath a déclaré un logement collectif "inhabitable" situé Boulevard Hubert Rousseau à Ath. Le propriétaire ne souhaitait plus investir car les frais de mise aux normes étaient trop élevés. Depuis ce 1er aout, deux personnes sont sans logement dont Amandine Picron qui est devenue handicapée moteur suite à un accident de travail. Logements sociauxAprès deux opérations, les médecins ne peuvent se prononcer si un jour elle remarchera nous dit Melle Picron. Jeune mère, Amandine n'a toujours pas de logement comme elle l’explique « En date du 1er mai, je recevais un préavis me disant de quitter mon habitation qui était située au Boulevard Hubert Rousseau à Ath pour le 31 juillet parce que les investissements de mise aux normes incendies étaient trop coûteux. Depuis cette date, je ne compte plus les démarches que j’ai effectuées que ce soit du côté de la ville et du CPAS. Un échevin m’a même demandé de voir mon dossier médical car il prétendait que je me servais de mon handicap et que d’ici peu j’allais recevoir des nouvelles. J’attends toujours ! » Amadine Picron vit aujourd’hui temporairement dans la maison de ses parents à Bouvignies qui n’est pas aménagée en fonction de son handicap. Après plusieurs démarches locales et nationales et des dizaines de lettre envoyées à tous les députés et aussi aux conseillers, président de CPAS et Bourgmestre de la cité des Géants, tous répondent poliment qu’ils étudient son cas mais Amadine, comme sœur Anne, ne voit rien venir sans compter que ses maigres revenus l’empêchent de trouver une maison avec un loyer décent. Picron Amandine 1.jpgEn effet, elle touche plus ou moins 1.000 euros par mois via la mutuelle, et sur cette somme plus de 300euros sert aux soins de Madame Picron. Comme elle souligne « Je crois avoir fait le maximum, je suis sans domicile fixe, je vis chez mes parents et cela ne doit être qu’une solution temporaire car je dois dormir sur un canapé et cela n’est pas confortable dans mon état actuel. » Est-ce que les politiciens manquent à leur devoir en agissant de cette manière ? Cela n’est pas à nous d’en juger. Dans cette histoire, il manque juste un peu de compréhension et de bonne volonté envers Amandine Picron et sa fille qui ne demandent qu’un logement décent. Est-ce trop demander ?

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