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Un pervers sexuel sévissait à Ath

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Une centaine d’adolescentes abusées par un pervers grâce à internet

Illustration photonews

Un Athois de 34 ans, Christian F., est actuellement jugé pour avoir fait vivre l’enfer à une centaine d’adolescentes de sa région. Après avoir piraté leur compte MSN, il exigeait d’elles des photos dénudées. Voire plus... Durant deux ans, il s’était immiscé dans les réseau internet type MSN pour s’emparer d’adresses de nombreuses jeunes filles naïves et imprudentes qu’il a finalement abusées. Sa technique? Il faisait croire aux jeunes filles qu’elles prenaient de gros risques. “ Je suis de la police d’Ath. Votre compte est piraté, mais je peux vous aider ”, n’hésitait-il pas à dire pour amadouer la demoiselle qui, bluffée, fournissait quasi à tous les coups ses coordonnées. C’est l’enfer qui commençait alors.... “ Tu t’es bien faite avoir ”, leur lançait-il dès qu’il s’était emparé des données qu’il modifiait alors pour en être le seul maître. Chantage numéro 1: “ Si tu veux récupérer ton adresse, tu dois m’envoyer une photo de toi dénudée. ” Et ce n’était que le début. Christian se montrait de plus en plus insidieux, exigeant des photos suggestives, des gestes osés, allant jusqu’à demander des vidéos pornographiques. C’est suite à la plainte d’une de ses victimes que le parquet a réussi à lui mettre la main au collet. Il avait commencé ce jeu pervers en juin 2008, modifiant son profil sur internet afin d’appâter ses proies. Si certaines sont allées très loin, Florence, la plaignante qui a fait tomber le pervers, n’a pas voulu aller au delà d’une photo dénudée. Mais pour se venger, Christian a envoyé le cliché auprès de toutes les connaissances de l’adolescente. “ Elle avait beau dire que son adresse était piratée, personne ne comprenait. Elle est devenue la risée de son école. Elle ne voulait plus y aller ”, explique son avocat. “ Dégoûtant et dégueulasse ne sont pas des termes que l’on trouve dans le code pénal, mais comment qualifier autrement de tels faits ” a déclaré le procureur du Roi qui requiert une peine de trois ans avec un sursis conditionnel. Seules une vingtaine de victimes ont été identifiées sur la centaine que le prévenu a admis avoir grugées. La défense s’est appuyée sur l’enfance malheureuse du prévenu sans cesse rabroué par un père violent et alcoolique..Jugement le 19 janvier.

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