Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ducasse d'Ath: Ils font danser Ambiorix, M. et Mme Goliath pendant toute la ducasse

Imprimer

FANFARE IRCHONWELZ AMBIORIX.JPG

Durant la ducasse, elles sont six fanfares à animer les rues de Ath. Quelques jours avant la grande fête des Athois, nous sommes allés à la rencontre des fanfares d’Irchonwelz qui font danser le géant à la moustache de Gaulois, Ambiorix. Et celle de la Royale Union Saint-Martin qui accompagne M. Goliath et sa dame, Mme Goliath. Les musiciens nous expliquent comment ils se préparent pour être en forme durant la ducasse. Car cela fait désormais plus d’un siècle que ces fanfares accompagnent les géants. Pour la fanfare de Saint-Martin, « notre présence auprès de M. et Mme Goliath date de 1882 et à l’époque, nous avions remplacé la philharmonie d’Ath », souligne le président Laurent Lizon. Mais pour la phalange qui donne le tempo à M. et Mme Goliath, il n’y a pas de préparation spécifique. « C’est vrai qu’il n’y a pas de préparation particulière. Il y a juste une attention pour notre concert du samedi soir sur la Grand-Place. Nos répétitions du mois d’août sont d’ailleurs axées sur ce dernier. Lors de notre dernière répétition, nous revoyons toutes les marches de la procession ». D’année en année, les airs ne changent quasi pas pour la Royale Union Saint-Martin, « mis à part l’air de Lady G que nous avions rajouté pour le 300e anniversaire de Mme Goliath. Sinon très peu de morceaux sont ajoutés à notre répertoire », précise Laurent Lizon.

FANFARE ST MARTIN MR ET MME GOLIATH.JPG

UN NOUVEL AIR

Toutes les fanfares ont une complicité avec les porteurs. Ceux-ci n’hésitent jamais à formuler quelques demandes auprès des musiciens: « Il est vrai qu’à certains endroits, les porteurs nous demandent de jouer un morceau plus particulier. Mais ça se limite à ça », précise encore le président. Pour la fanfare Royale Union Saint-Denis d'Irchonwelz, c’est une histoire d’amour qui dure depuis plus de cent ans avec le géant Ambiorix.

Au niveau de la préparation c’est un peu diffèrent comme nous l’explique la présidente de la fanfare, Catherine Lebrun: « Bien souvent, nous faisons deux répétitions pré-ducasse. Il faut savoir que nous jouons toujours les mêmes morceaux tout au long de l’année mis à part quelques airs qui ne sont interprétés qu’à la ducasse. Avant nous y ajoutions un nouvel air, mais depuis quelques années, nous faisons cela tous les deux ans. À chaque fois en concertation avec les porteurs avec qui nous faisons le point avant la ducasse. Pour cette édition 2019, il devrait y avoir une nouveauté mais nous préfé

rons garder cela secret pour garder l’effet de surprise ». Ici aussi, certains porteurs ont leurs petites habitudes. « Certains porteurs ont leur morceau propre à eux et bien souvent nous savons quel porteur danse quoi. Au début du cortège, nous passons en revue les morceaux brièvement pour qu’ils puissent s’échauffer », indique Catherine. Pour ces fanfares le but est de mettre leur géant en valeur et pas l’inverse. Il faut souligner que les deux fanfares athoises sont très complices car en dehors de la ducasse, bon nombre de musiciens jouent dans les deux sociétés.

Les commentaires sont fermés.