La ville justifie des économies dans l’enseignement. Voici le communiqué dans son entièreté…

Début 2018, La Ville d’Ath, sous tutelle pour ses finances, présentait un déficit structurel pour la mandature 2018 – 2024 de 19.5 millions d’euros.

L’Autorité communale a donc dû préparer et mettre place un plan de gestion pour rétablir la santé financière de la Ville et garantir ainsi le maximum de services au citoyen de manière pérenne.

« Ne voulant pas revivre le spectre de la vague de licenciements de 2013, tous les services ont été conviés à participer à cet effort.

C’est donc malheureusement le cas aussi de l’enseignement dont la charge annuelle nette s’élève à un peu plus de 1,8 millions d’euros alors que pour les autres communes ayant une population similaire (de 25.000 à 35.000 habitants) ce coût oscille entre 179.000€ et 929.000€.

Cette différence notable (du simple au double avec le coût le plus élevé) s’explique par le fait que la Ville d’Ath effectue énormément de dépenses au-delà des obligations légales en faveur des écoliers.

Tout en continuant à investir beaucoup plus dans son enseignement que la moyenne, mais devant réduire absolument les coûts dans ce secteur également, il a été décidé, en concertation avec les directions d’école, de limiter les cours de néerlandais à ce qui est prévu dans le programme officiel d’autant que nous proposons pour ceux qui le souhaitent la possibilité de faire ses primaires en immersion à l’école Georges Roland.

En prenant cette mesure qui représente quelques 150.000 euros annuellement, l’enseignement contribue aux efforts financiers à concurrence de 6%.

Autre élément essentiel dans le choix porté, cette mesure est indolore en matière d'emploi puisque sur les 7 enseignants concernés des solutions sont déjà trouvées pour au moins 6 d'entre eux.

Cette économie permet également de ne pas freiner certaines autres évolutions positives et/ou nécessaires pour notre enseignement communal, comme par exemple la mise en place de repas plus équilibré avec une réflexion claire sur le recours à des producteurs locaux dans le cadre du Green Deal, ou encore d’envisager la création de nouvelles infrastructures, notamment à Ormeignies, Arbre ou encore Ghislenghien.

On ne peut que regretter ces mesures soient effectuées dans l'enseignement