Les questions relatives à la propreté publique, à la présence de déchets sauvages et de dépôts clandestins dans certains endroits des villes, des villages ou aux abords des routes préoccupent un grand nombre de citoyens. Elles conditionnent, en effet, le sentiment de bien-être et de sécurité dans nos espaces de vie.
« Les actions publiques en la matière, et notamment celles des communes, sont nombreuses et souvent coûteuses en temps, en ressources humaines et financières. Malheureusement, elles sont trop peu évaluées par les gestionnaires et doivent sans cesse être réitérées, faute de résultats probants sur le moyen ou le long terme. » Comme l’ a explique l’échevin qui en charge la propreté, Christophe Degand
Pour remédier à cette situation, le Ministre wallon de l’Environnement, appuyé par Be WaPP ASBL a organisé, l’an dernier, un appel à candidatures destiné à soutenir les communes dans l’élaboration d’un véritable Plan Local de Propreté (PLP).
« A notre grande satisfaction, notre commune fait partie des lauréats ! Elle rejoint ainsi 60 autres communes engagées dans une démarche similaire, un peu partout en Wallonie.
Pour nous aider à construire notre PLP, nous sommes accompagnés durant près d’un an par Espace Environnement ASBL et le bureau d’études RDC Environnement. » Conclut Mr Degand
Qu’est-ce que cela signifie, concrètement ?
Un Plan Local de Propreté est un ensemble d’actions coordonnées visant à réduire la présence de déchets sauvages et de dépôts clandestins sur le territoire, en combinant plusieurs types d’actions, de manière équilibrée : actions de sensibilisation, de nettoyage et de répression, amélioration des infrastructures de propreté et meilleure gestion de l’espace public.
Pour réussir, l’élaboration d’un PLP doit nécessairement être le fruit d’une démarche collective impliquant toutes les parties prenantes concernées par la problématique (services communaux, écoles, associations, commerces et citoyens).
Comment lutter
Compte tenu de la crise sanitaire que nous traversons actuellement, cette consultation sera conduite de manière numérique, à travers la mise à disposition d’une plateforme dédiée : https://www.propretecommunale-monavis.be
La consultation se déroulera en 2 temps distincts :
Une première fois, en phase de diagnostic : pour identifier, de manière participative, les « points noirs » de notre territoire (du 18 mai au 31 mai)
Une seconde fois, en phase de construction du plan d’actions : pour apporter des idées nouvelles et des pistes de solutions permettant de mieux gérer les nuisances prioritaires identifiées en phase de diagnostic (du 15 juin au 28 juin)
L’objectif ? Finaliser un programme d'actions à la sortie de l’été, puis le mettre progressivement en œuvre, avec le soutien de tous.
Commentaires