Qui n’a jamais rêvé de travailler au soleil, et côtoyer des jolies filles et d’avoir un job sous les palmiers ? C’est dans le Sud de la France que nous avons rencontré cet heureux travailleur, un ex-Athois, qui a aussi habité à Harchies et à Blicquy. Il a pris ses bagages pour aller s’installer à Agde, dans l’Hérault. En effet, Adriano Ensabella, 18 ans, bosse comme serveur dans une brasserie-restaurant à Vias non loin du Cap d’Agde. Depuis trois ans et demi, il vit et travaille dans le Sud de la France comme garçon de café
Adriano nous raconte son histoire : « Mes parents avaient deux restaurants en Belgique, ils les ont vendus pour venir en France. Du coup, comme j’avais une belle expérience dans le métier de restauration, le reste a fait que j’ai trouvé du boulot dans le Sud de la France. Mais il y avait aussi une raison familiale. Mon frère est asthmatique. Le docteur lui avait conseillé que s’il voulait une amélioration de son état de santé, il devrait vivre dans le Sud de la France. Et depuis que nous vivons ici, sa maladie n’est plus qu’un mauvais souvenir. »
À la base, Il a été longtemps habité à Harchies pour s’établir ensuite à Blicquy avant de rejoindre Agde. Et si on parle de lui dans notre article comme un Athois, c’est pour la bonne et simple raison qu’il est un grand amoureux de la ducasse d’Ath et qu’il a porté les petits géants du village de Maffle. « Oui, j’ai porté les petits géants Pélot et Pelette de Maffle car c’était une de mes passions de porter un géant. Et mon préféré de la ducasse c’était et cela le reste toujours c’est le Cheval Bayard, « confirme le Franco-Belge.
Sans oublier qu’il a fait ses études au sein de la cité des Géants à l’Institut Provincial d'Enseignement Secondaire dans la section Hôtellerie(IPES). « Mais à mon arrivée en France, j’ai dû recommencer une partie de mes études pour pouvoir bosser dans la restauration », souligne Adriano
Malgré le soleil, les jolies filles, un bon job, la Belgique lui manque « Et principalement, la famille qui toujours là-bas, mes amis, mes sorties, car les virées belges et françaises n’ont rien à voir. Mais voilà je me suis bien adapté. De plus, j’adore ce métier car j’ai un bon contact avec les clients. Je suis très sociable depuis que je suis petit », conclut Adriano
Cerise sur le gâteau, sa maman travaille avec lui dans la même brasserie restaurant de Vias. Et son papa est chef-cuistot dans un restaurant de Marseillan à une dizaine de km de Vias.
N’en déplaise à Adriano, il a bel et bien oublié l’accent belge, mais l’accent du Sud lui sied très bien. Et à l’entendre parler cela sent encore les vacances.