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il a détourné 250.000 euros...

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h-4-1573554-1315397012.jpgDaniel T., un Athois âgé de 51 ans et Rachel T., 44 ans, formaient un couple qui durant 5 années s’est rempli les poches aux dépens de la sprl SF Systems dont le mari assurait la gestion. Les faits ont été commis entre le 31 décembre 2003 et le 19 septembre 2008. Si au départ, les sommes subtilisées étaient minimes, elles ont vite pris des proportions plus importantes. Au total, 250.000 euros ont été subtilisés à la société au nez et à la barbe de ses administrateurs qui ont fini par se rendre compte de l’ampleur du gouffre. Les enquêteurs avaient établi un parallèle entre la comptabilité de la sprl et le compte personnel de Daniel pour déterminer la fraude. En 2004, alors que les bénéfices de la sprl étaient de 94.000 euros, le compte courant du prévenu augmente de 31.000 euros. L’année suivante, 78.000 euros tombent sur son compte alors que la société réalise un bénéfice de 78.000 euros. En 2006, il empoche un total de 46.000 euros sur les 64.000 euros de bénéfices. Outre les détournements, on reproche également un abus de biens sociaux.Des détournements qui seraient venus sérieusement gonfler les 40.000 euros annuels perçus comme salaire. Des transferts litigieux qui auraient ainsi permis au couple de donner à leur quotidien un sérieux “ plus ”. Rachel, passionnée de chevaux avait acheté plusieurs prairies, en vue d’investir dans sa passion pour les équidés. La justice reproche également au prévenu d’avoir omis de payer les lois sociales en 2003, occasionnant d’importantes dettes à la sprl SF systems. Une gestion qui a fini par déboucher sur une faillite déclarée frauduleuse.“ C’est la faute au comptable ”. Un peu facile lui rétorque t’on du côté des parties civiles. “ L’homme, aujourd’hui décédé, n’est plus là pour se défendre ”. La défense s’appuie sur l’absence de preuves concrètes qui n’apparaissent pas clairement dans le dossier. Me Tricart estime qu’avec les 40.000 euros de salaire, son client était capable de rembourser son prêt hypothécaire. Le doute devant profiter au prévenu, c’est sur cet argument que l’avocat plaide l’acquittement de son client qui connaîtra la décision du tribunal le 28 février. ( Source : Nord-Eclair)

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