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Ducasse d'Ath: " Je n’ai raté aucune ducasse "

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BayardLe dimanche 24 août, Valère Vandenstocken, 75 ans, vivra un grand moment d’émotion. En effet, le 4e dimanche d’août, le porteur du Cheval Bayard, depuis plus de 60 ans, tirera sa révérence après un dernier galop avec son « Cheval ».

Valère aura tout connu du destrier d’osier le plus célèbre de la cité des Géants. De son réintroduction en 1948 dans le cortège, grâce à une société de gymnastique Athoise, et qui fut recréé par le sculpteur et archéologue René Sansen à nos jours. Une vie de porteur au service de sa ducasse. « Il faut savoir que je faisais partite du cortège lors de sa réapparition après la seconde guerre mondiale. Ce n’est qu’en 1954, que je suis rentré au sein du Cheval Bayard. Cette année-là, c’est le directeur du groupe et créateur du géant Bayard, René Sansen qui nous a dit « Les gars, j’ai besoin de porteurs ». Et c’est ainsi que je suis rentré avec 5 copains. Depuis, je n’ai raté aucune ducasse ».

Pour Valère, le Cheval Bayard aura été son géant et pour rien au monde, il n’en aurait porté un autre « Pas du tout. De plus, il faut savoir qu’à l’époque, nous avions plus de mal et nous étions moins nombreux qu’aujourd’hui. A cette époque, nous n’étions que 16 porteurs et, nous portions toute la journée. BayardC’était une autre époque. » Mais pour lui, toutes ses années resteront un grand livre qui restera toujours ouvert avec des bons et moins bons souvenirs « Le décès de notre directeur, René Sansen aura été pour moi une grande perte. Je peux citer une anecdote plus souriante : elle s’est passée, il y a plusieurs années. J’avais pris un peu de poids et je devais m’abaisser pour rentrer dans le cheval. Le derrière de mon pantalon s’est déchiré et j’ai du faire toute la ducasse avec. Mais il a tellement d’anecdotes que c’est difficile d’en retirer une plus qu’une autre. Mais malgré mon grand âge, j’ai toujours eu la ferveur de mes 20 ans pour mon géant ».

Il faut savoir que plus de soixante années de portage reste un exploit hors du commun. Malgré ses 74 printemps, Valère garde toujours bon pied et bon œil. L’homme pratique encore de la natation trois fois par semaine et aussi du cyclo avec le club Athois « Les Aiglons » et il a aussi une bonne hygiène de vie. Sans quoi Valère n’aurait jamais tenu aussi longtemps.

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