On le sait avec l’arrivée du covid-19, la culture a été mise à mal par le confinement. Et on ne sait pas toujours comment les centres culturels vont s’en sortir et surtout les dégâts que cela a occasionné pour les artistes. Il faut savoir que le CAR à Ath est un lieu de résidence de créations pour les compagnies des arts de la rue. Il est aussi le lieu où se préparent les « Sortilèges » qui cette année ont dû être annulés pour cause de coronavirus.
Le Centre des Arts de la Rue d’Ath vit, dès lors, des moments difficiles comme nous l’a expliqué la coordinatrice de l’Espace CAR situé à la rue de France, Mélanie Straus : « Le confinement a été difficile à vivre car nous avons dû quitter notre lieu de travail. Nous avions au CAR, une compagnie qui avait sa résidence chez nous et suite au confinement, elle a dû quitter les lieux également. De plus, à ce moment, nous étions encore dans l’espoir d’organiser les «Sortilèges » et cela a été très compliqué au début ». Et Mélanie de poursuivre : « Nous étions tous sur le pont pour la préparation des « Sortilèges », tout le monde était très impliqué. Et du jour au lendemain, nous avons dû nous résoudre à l’annuler... Cela fait très mal car cela représentait des mois de travail perdus. Du coup, nous avons lancé les Sortilèges virtuels sur le web et via notre page Facebook. Avec le programme qui était prévu le jeudi de l’Ascension. Mais on sentait bien que le groupe était un peu déprimé et surtout très déçu ».
Et les artistes dont c’est le métier ont été mis entre parenthèses, puisqu’on parlait très peu du secteur de la culture, pendant la crise. Mais aujourd’hui, les choses semblent bouger un peu… Comme le confirme Mélanie : « On commence à en parler et cela suite à la révolte des artistes et des institutions culturelles. Il est vrai que nous avons été un peu les oubliés de cette crise».
La culture, dans son ensemble, a été un peu le dernier maillon de la chaîne du déconfinement. Mais aujourd’hui la sauce semble de reprendre : « Et avec le dernier conseil national de sécurité les choses vont enfin réellement bouger. Mais d’ores et déjà nos animateurs vont retourner sur le terrain dans le but de préparer les stages d’été », conclut Mélanie. C’est tout le mal que l’on souhaite aux arts de la rue, car la vie associative athoise n’est que pas festive. Elle est aussi et surtout culturelle !
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