Ce lundi, nous avons appris le décès du pompier Athois , Léon Buidin, il avait 72 ans.
Lors de sa retraite d’homme du feu en 2009, nous l’avions rencontré et il nous disait ceci: " Une vie de pompiers qui a débuté très tôt, il y a 39 ans et 9 mois comme il nous l'expliquait à l'époque « Jamais dans mon esprit il était venu de m'engager comme volontaire pompier. C'est suite à une rencontre avec un ami, Georges Blavier, qui m'a suggéré de faire partir de l'équipe des pompiers. J'ai répondu par l'affirmative, alors qu'au départ rien ne me prédestinait à devenir sapeur.» Une carrière bien remplie où la joie du métier a souvent fraternisé avec la mort, la tristesse et aussi la désolation comme il nous l’avait signalé « Malgré l'expérience du métier, cela m'a toujours touché de voir ces jeunes tués dans les accidents de la route. Lors de mes premières interventions, j'ai du enlever un jeune enfant de 10 ans qui était carbonisé dans un véhicule. Cela a été très dur pour moi, je ne l'ai jamais oublié ».
Pour Léon sauver des gens c'est devenu naturel et il n'en tire aucune gloire que du contraire. Sur 40 ans de carrière, il en a vu des choses comme il nous le racontait « Lors d'un incendie dans une demeure à la rue du Noir Bœuf à Ath, une partie de l'étage commençait à s'effondrer et nous avions vu un petit garçon qui s'était abrité en dessous du lit et nous avons pu le sauvé. » Sans oublier la catastrophe de Ghislenghien qui l'a marqué dans sa chair car il y avait perdu cinq amis.
Marié et deux enfants, « Eul pap » comme l'appelle les pompiers Athois il a aussi transmis sa passion débordante à son fils, à son beau-fils et à son petit-fils.
À sa famille, ses amis, notre blog adresse ses plus sincères condoléances.
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