Après le coup de gueule du président de l'Association des Commerçants Nicolas Langhendries qui s’indignait sur les travaux qui ont débuté ce lundi « Je suis très étonné des nouveaux travaux qui ont été annoncés dans la presse hier. Lors de notre réunion mobilité on s’est bien gardé de mentionner ces 2 artères commerçantes dans nos discussions. C’est une onde de choc pour beaucoup. Hier, ce n’est pas moins de 10 appels de désarrois, dont 2 en pleurs car pour le moment ils ont vraiment du mal et avec ces travaux, vous allez les crucifier, ils m’ont dit qu’ils ne survivraient pas. C’est le retour des beaux jours, les gens ressortent de l’hiver, et là on va détruire des commerces car ils ne seront plus accessibles. C’est au printemps et durant l’été qu’un commerçant réalise son chiffre d'affaires. De beaux projets sont mis sur pieds, comme créashop, projet qu’on encense. Mais derrière, des travaux sont prévus et c’est un projet tel que créashop en 20 fois plus grand qu’il faudra mettre en place afin de repeupler ces rues qui sont malheureusement déjà vides par endroit. Quand on y réfléchit, cela permettra à notre Echevine de se mettre en valeur en remettant des prix, tout ceci dû à un manque de coordination.
Ce lundi la ville et l’ACAA ont envoyé un communiqué commun que nous publions ici « Ce lundi matin, les représentants communaux et de l’Association des commerçants ont pu échanger de manière constructive concernant le chantier de pavage inévitable au vu de l’état de certaines zones de nos voiries du centre-ville, ce qui a fait l’objet de nombreuses interpellations citoyennes.
Pour ce qui est de la rue de Pintamont, c’est bien uniquement le tronçon durement touché par le passage des bus et autres charrois plus lourds, face à l’Académie et l’ancien casernement du service incendie qui est concerné. Le carrefour avec la rue Léon Trulin reste ouvert, et les nombreux commerces de cette rue ne sont donc absolument pas touchés par ce chantier.
En ce qui concerne la rue aux Gâdes, et comme pour la rue de Pintamont, seules les voiries sont impactées. Les trottoirs restent accessibles à 100% et donc l’accès aux commerces également.
Pourquoi réaliser les travaux à cette date ?
Il s’agit de la solution la moins impactante pour tous... sachant que la Ville d’Ath est également tributaire de la disponibilité de l’entreprise qui réalisera les travaux.
L’hypothèse d’un début de chantier après le 8 septembre a été mise sur la table. Au-delà du fait que nous n’avons aucune garantie que l’entreprise soit capable d’accéder à la requête, le risque, à cause des intempéries automnales, de voir la rue aux Gâdes toujours fermée durant la période des fêtes de fin d’année est quasiment de 100% pour ce chantier dont le planning de base est de 10 semaines (ce qui mène à mi-décembre) sous réserve des conditions climatiques.
Pour ce tronçon également, le carrefour avec la Place Ernest Cambier (et son offre en stationnement) et la rue de l’Industrie reste ouvert à la circulation.
Quelles aides pour nos commerçants ?
Comme pour le chantier de la rue de Gand, notre Agence de Développement Local informera et sera à la disposition des commerçants touchés par ce chantier.
Un espace sera aménagé à l’entrée de la Place Cambier pour faciliter les livraisons via les trottoirs, des commerçants impactés par le chantier.
Au-delà de la réunion d’information prévue le 6 avril prochain pour les habitants et commerçants de la rue aux Gâdes, une prochaine réunion est d’ores et déjà prévue d’ici 2 semaines entre la Ville d’Ath et l’Association des Commerçants pour faire l’évaluation de ce début de chantier.
La Ville d’Ath s’est montrée très attentive à la situation du travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele. Notre compatriote est retenu prisonnier arbitrairement en Iran depuis un an dans des conditions de détention difficiles et inhumaines.
