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Les conférences

  • Ath : Conférence de Catherine Lheureux sur Rennes-Le-Chateau, où l'histoire rencontre le mystère

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    affiche Lheureuxbis 2024.jpgCapitale d’un comté carolingien, siège d’une seigneurie jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, Rennes-le-Château n’est plus désormais qu’un village modeste au cœur de l’Aude.

    Mais la renommée d’un trésor fabuleux caché dans ses alentours lui vaut un prestige presque universel.

    En 1885, Bérenger Saunière, un jeune prêtre brillant, est nommé curé du village. La vie est rude dans cette paroisse où l’église est en ruines et le presbytère délabré et insalubre. Mais l’abbé Saunière exerce son sacerdoce avec conviction : il s’investit sans compter dans la restauration de l’église et c’est alors qu’il découvre des parchemins mystérieux, dissimulés dans l’un des piliers de l’autel.

    Les premiers jalons d’une fantastique chasse au trésor, selon la légende…

    L’approche historique appliquée à cette énigme que d’aucuns prétendent millénaire permettra-t-elle de percer le mystère de Rennes-le-Château ?

    Une conférence très intéressante qui sera présentée au PALACE, le mardi 11 juin à 14h30

    Renseignements 068/68.19.98 - utd@mcath.be- Prix pour non-abonnés : 7,50€

  • Ath:Les élèves de l’Institut Technique Libre d’Ath organisent une conférence et un vernissage

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    20240418_104815.jpgLes élèves de 6e professionnelle de l’Institut Technique Libre d’Ath (ITL) organisent une conférence et un vernissage pour présenter leur projet Devoirs de Mémoire, le 31 mai à 13h30 au cinéma L’Écran. 

     
    2024.04.19_ITL_Atelier-ecriture_IMG_7122.jpegDevoirs de Mémoire, c’est un projet proposé par les étudiants de l’ITL Ath – sections maçonnerie, menuiserie, garage, soudure et électricité –, avec la coordination de leur professeur de français Olivier Planckaert et le soutien d’autres enseignants. Ces jeunes souhaitaient pouvoir se rendre compte de la barbarie nazie, à travers un programme tant historique que culturel en visitant Auschwitz-Birkeneau.
     
    Un accompagnement et une préparation du séjour ont été mis en place avec divers opérateurs. Le travail a débuté par l’analyse du témoignage écrit d’un rescapé du camp d’Auschwitz, Felix Gutmacher « A Frieda ». Afin de traverser la totalité des compétences du cours de français, les élèves ont travaillé avec la Maison Culturelle d’Ath (ateliers photo et aide à la créativité), Hainaut Culture (atelier vlog), le PAC (atelier d’écriture) et la bibliothèque d’Ath (atelier philo). Ils ont réalisé un témoignage audiovisuel, mis en phrase leurs ressentis et créé un carnet de voyage avec leurs photos de l’excursion à Birkenau-Auschwitz organisée en avril. Leurs illustrations seront exposées dans les vitrines de magasins athois. 
     
    2024.04.19_ITL_Atelier-ecriture_IMG_7125.jpegRendez-vous le vendredi 31 mai à 13h30 au cinéma L’Écran pour le vernissage de leur exposition qui investira le centre-ville. L’événement sera ponctué par une conférence de la Baronne Régina Sluszny – enfant cachée durant la seconde guerre mondiale et qui était vouée aux chambres à gaz –, un témoignage essentiel pour compléter ce Devoirs de Mémoire
     
    Gratuit – Réservation souhaitée au 068 68 19 98 – billet@mcath.be 
     

    20240404_110646.jpg

  • Ath: Qui était donc Charles-Quint ? La réponse ce mardi 26 mai

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    affiche Jacobs bis 2024.jpgUne certaine lecture de l’histoire présente l’empereur Charles Quint comme un père de l’Europe. Mais s’il mérite ce titre, c’est en dépit de lui. Il a laissé à son fils le pouvoir politique le plus important d’Europe, mais ce n’est pas son mérite, c’est celui de l’or et de l’argent du Nouveau Monde. Aucun des objectifs qu’il s’était fixé à son avènement n’a été réalisé. Le personnage est fascinant, pas par ses actions, mais par les réactions qu’il a suscitées auprès de ceux qui devaient le subir. Si son époque laisse un espoir pour l’humanité, ce n’est pas par son pouvoir, mais par le contre-pouvoir de ceux qui lui ont résisté.

    Pour Charles Quint le mécénat est un outil qui permet d’humilier ses adversaires et de célébrer ses victoires. Mais un adversaire est tellement important qu’il n’a pas droit à ce chapitre, parce que la cour impériale essaie de nier son existence. Ce sont les grandes villes. En effet, il fallait casser le pouvoir de ces villes pour mettre en route une dynamique qui mènera plus tard à l’absolutisme royal. L’événement majeur dans ce domaine est la punition de la ville de Gand en 1540. Mais déjà avant ça l’insurrection des villes castillanes et de Valence a été battue à plates coutures et Bruxelles aussi s’est vu imposer des réformes autoritaires. Et la république de Florence a dû s’incliner devant les armées impériales.

    Une conférence très intéressante qui sera présentée au PALACE, le mardi 28 mai à  14h30

    Renseignements 068/68.19.98 - utd@mcath.be- Prix pour non-abonnés : 7,50 euros

  • Ath: Ce samedi aura lieu une conférence sur une des plus illustres imprimeries du monde

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    Capture d'écran 2024-05-20 155251.pngSamedi 25 mai à 15h , à la Cafeteria du Palace,  Aux origines montoises et athoises de la Maison d’édition Plon, « une des plus Illustres imprimeries du Monde » par Bertrand Federinov, Historien, Conservateur de la Bibliothèque patrimoniale du  Domaine et Musée royal de Mariemont.

    Qui n’a jamais tenu entre les mains un ouvrage édité par la célèbre Maison parisienne Plon ? Fondée dans la première moitié du 19e siècle et aujourd’hui intégrée au consortium Editis, les prémices de sa naissance sont toutefois à rechercher dans les villes hainuyères de Mons et d’Ath sous le régime autrichien. Nous nous proposons de nous intéresser au parcours particulier de Pierre-Jean-Joseph Plon (1716-1785), le premier membre de la famille à avoir exercé le métier de typographe, et aux stratégies qui ont prévalu au développement de son commerce. À travers lui, c’est un large pan de l’histoire économique, sociale et culturelle qui se révèle à notre regard. En effet, les imprimeurs et imprimeurs-libraires qui ont exercé leur art en Hainaut à cette époque étaient soumis à des contraintes continuelles, depuis leur formation et l’acquisition du savoir-faire de l’artisan jusqu’à leur positionnement dans un contexte de plus en plus concurrentiel, en passant par les lourdeurs administratives reflets d’une société où la diffusion des idées était soumise à des mesures de contrôle tangibles.

    Infos:

    Quand et l'heure: Samedi 25 mai à 15h

    Où: Cafeteria du Palace à Ath sur la Grand-Place

  • Ath : Une conférence sur les grands défis de l'Union européenne

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    affiche Dujardin 2024.jpgAu cours de son exposé, Vincent Dujardin se penchera sur les grands défis de l'Union européenne aujourd'hui avec la crise ukrainienne et ses conséquences, le Brexit, la crise énergétique.

    A quelques jours des élections européennes, il le fera dans une perspective historique en remontant aux racines et valeurs de l'Europe.

    Vincent Dujardin est professeur ordinaire à l’UCLouvain où il a présidé durant dix ans l'Institut d'études européennes. Il est aussi professeur invité à la KULeuven, à l'Université de Kiev, et à l’Université de Strasbourg.

    Ses travaux portent sur l’histoire politique belge, de la construction européenne et des relations internationales. Il a ainsi dirigé deux consortiums internationaux réunissant 22 universités européennes chargés de la rédaction de l'histoire de la Commission européenne.

    Une conférence très intéressante qui sera présentée au Palace, le mardi 14 mai à 14h30.

    Renseignements 068/68.19.98 - utd@mcath.be- Prix pour non-abonnés : 7,50€

  • Ath : Une conférence sur " l’enfer à travers les âges "

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    affiche Vroman 2024.jpgDans la culture occidentale, l’enfer a traversé les croyances même si sa perception a connu des évolutions.

    Ceux qui l’ont fréquenté, temporairement ou définitivement, seront donc convoqués pour témoigner de ce qui s’y passe, à travers les représentations qu’en ont fait les artistes. Orphée, Dante, le chevalier Tondale, Charon figureront parmi les célébrités mais d’innombrables inconnus expliqueront leur présence aux enfers, les tourments qu’ils y subissent ou la libération que le Christ leur a apportée après les avoir visités. Bref, une histoire illustrée de l’enfer à travers les âges, replacée dans le contexte historique et théologique

    Cette histoire illustrée de l’Enfer sera présentée par Grégory Vroman, qui enseigne l'histoire de l'art à l'Université catholique de Lille et Président de l'Institut d'Art & d'Histoire.

    Une conférence très intéressante qui sera présentée au PALACE, le mardi 23 avril 2024 à 14 h 30.

    Renseignements 068/68.19.98 - utd@mcath.be- Prix pour non-abonnés : 7,50€

  • Ath: Ce samedi aura lieu une conférence sur le temps long de la bienfaisance à Mons,

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    Capture.JPGLe samedi 20 avril  à 15 heures au Palace (cafeteria) : le temps long de la bienfaisance à Mons, un exemple-type, par Gérard BAVAY, docteur en Histoire, membre de la Commission royale des Monuments, sites et fouilles

    « J'ai cherché un terme qui nous rappelât précisément l'idée de faire du bien aux autres, et je n'en ai pas trouvé de plus propre pour me faire entendre que le terme de bienfaisance (abbé Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre, 1658-1743).

    On reconnaît à cet abbé, adepte des Lumières politiques ; la paternité du mot "bienfaisance". Ce mot aura un grand succès au moment de la Révolution et marquera profondément les institutions qui se conservent aujourd'hui sous le nom de Centre public d'action sociale.

    Est-ce à dire que la bienfaisance n'existe pas avant le 18e siècle et l'"invention" du mot ? Et est-ce à tort que l'on utiliserait le mot de bienfaisance pour désigner ces multiples institutions (hospitalières, soignantes, enseignantes, charitables, solidaires ...) qui se créèrent dans nos villes dès le 12e siècle au moins ?

    On en jugera à partir d'une étude de cas qui doit permettre d'approcher du coeur de cette idée. »

    La richesse et la diversité des institutions montoises d'ancien régime permet non seulement d'évoquer des monuments prestigieux dont certains sont toujours présents dans la ville mais aussi de donner un sens à ces institutions et à ce souci de faire du bien aux autres.

    De ce point de vue, le cas de Mons est de nature à éclairer le cas des autres villes de l'ancien comté (et bien au-delà).

  • Ath: L’Écosse, cette terre fragmentée et sauvage qui coiffe les îles britanniques...

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    affiche Marique av 20242024.jpgL’Écosse, cette terre fragmentée et sauvage qui coiffe les îles britanniques... 

    Un climat caractériel, une nature indomptée, fouettée de vagues et de vents, alourdie de brumes et de pluies, forestière et océanique. Scotland, pays celtique et fier aux antécédents tumultueux toujours vivaces.  Avec ces images incontournables qui la rendent si spécifique : cornemuse et kilt, haggis et whisky, Highland Games et rudes rouquins à l’accent rugueux...

    Toujours dans l’impasse avec l’Angleterre dominante, le pays des Scots rêve d’un double avenir ambitieux et nationaliste : devenir un pays européen prospère et préserver ses valeurs identitaires. 

    Le réalisateur d’abord parti vers ses rêves d’enfance, l’Écosse rebelle des Rob Roy et William Wallace, une terre de tourbe qui transforme les hommes en héros. Entre sa collection de châteaux hantés, ses monstres fabuleux et ses légendes fantastiques, l’Écossais est une terre d’histoires vraies comme en témoigne l’archéologie de druides herboristes, de Vikings envahisseurs ou de moines bâtisseurs.  

    Une conférence très intéressante qui sera présentée au PALACE, le mardi 9 avril 2024 à 14 h 30.

    Renseignements 068/68.19.98 - utd@mcath.be- Prix pour non-abonnés : 7,50 € 

  • Ath: La présentation  de Madame Nahavandy porte sur l’évolution des luttes des femmes iraniennes

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    NAHAVANDY 2024.jpgLa présentation  de Madame Nahavandy porte sur l’évolution des luttes des femmes iraniennes et les formes de résistance qui se mettent en place depuis la fin du 19ème siècle. 

    A la fin du 19ème siècle, les Iraniennes comme beaucoup d’autres femmes à travers le monde commencent à revendiquer plus de liberté, le droit à l’éducation, des droits politiques et le droit de sortir dévoilée. 

    Elles accèderont à ces droits plus tard dès 1925, sous la dynastie Pahlavi, avec les deux souverains qui la constituent. Ce qui a été qualifié de féminisme d’État. 

    En 1979, en dépit de la participation massive des femmes au mouvement qui mènera à la chute de la dynastie des Pahlavi, la République islamique va enlever tous les droits acquis. 

    La conférencière évoque dès lors toutes les stratégies de lutte et de résistance que les Iraniennes déploient dans le cadre d’un régime autocratique, patriarcal et islamiste, dans le domaine privé et public.

    Cette présentation se terminera par la présentation de la situation actuelle des femmes avec la lutte « femme-vie-liberté » et le durcissement des mesures contre les femmes depuis septembre 2023.

    Une conférence très intéressante qui sera présentée au Palace, le mardi 12 mars à 14h30

  • Ath: Le Rotary organise une conférence sur les arcanes de la cour européenne

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    Capture d'écran 2024-02-07 230247.png

  • Ath : Une conférence sur "Une Belgique en évolution constante. Pour quoi ? Pour qui ?"

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    WAPI.jpgL’ASBL « Action et Réflexion Travailliste de Wallonie picarde », réunissant l’ensemble des composantes de l’action commune que je préside comme représentant de Solidaris, a le plaisir de vous convier à la conférence intitulée "Une Belgique en évolution constante. Pour quoi ? Pour qui ?" organisée par L'A.S.B.L., qui se tiendra le 5 mars prochain à partir de 18h30 à l'Hôtel de Ville d'Ath.

    « Cette conférence accueillera Bruno Colmant, économiste qui a identifié 24 défis de la Belgique de demain, Jean-Pascal Labille, Président de la Fondation « Ceci n’est pas une crise » dont le but est de répondre aux craintes légitimes de la population en proposant des alternatives et Rudy Demotte qui témoignera de son action politique de ces 30 dernières années tout en nous éclairant sur sa vision de l’avenir de notre Pays. Ce moment de réflexion est ouvert à tous et entièrement gratuit. »  Sébastien Choquet,Secrétaire Général

    Monsieur Bruno Lefebvre, en sa qualité de Bourgmestre, aura le plaisir de vous y accueillir, tandis que Sébastien Choquet réalisera l’introduction.

    L’organisation de celle-ci est liée à la volonté d’ART Wapi de participer activement à la vie sociale, économique, culturelle et politique en dépassant le temps de l’actualité. Susciter le débat, la réflexion afin que chacun puisse exercer consciemment sa citoyenneté, c’est l’enjeu d’une telle soirée. 

  • Ath: Ce mardi, une conférence aura lieu sur le plus haut sommet de la péninsule ibérique

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    affiche segouin 2024.jpgSitué en Andalousie dans les montagnes enneigées de la Sierra Nevada, Mulhacen qui signifie « seigneur » en Arabe, est le plus haut sommet de la péninsule ibérique. A ses pieds, s’étalent les charmants villages blancs des Alpujarras, entourés des anciennes cultures en terrasse évoquant les montagnes de l’Atlas.

     A la fonte des neiges, l’eau est acheminée dans ces villages par un système d’irrigation mis en place par les Maures lors de la conquête musulmane. L’eau, d’une pureté légendaire, a de tous temps joué un rôle capital dans le développement de ces bourgades.

    Sur la route de Mulhacén, le ravin de Poqueira est une des principales destinations touristiques des Alpujarras. L'influence mauresque se lit dans l'architecture des villages, avec leurs maisons cubiques à toits plats, les minarets devenus des églises, et les fontaines. La station thermale de Lanjaron tient sa renommée de sa source la plus précieuse qui est la Capucina, que l’on consomme seulement sur prescription médicale.

    De multitudes fêtes religieuses et populaires attirent également les touristes comme la fête de la Croix célébrée dans toute l'Andalousie, processions et installation d'autels dédiés à la Croix.

    Yvonnick Segouin va aussi à la rencontre d’hommes et de femmes, passionnants, témoignant de leur amour pour leur terre, et des techniques artisanales ancestrale qu’ils préservent.

    Une conférence très intéressante qui sera présentée au PALACE, le mardi 6 février à 14h30.

    Renseignements 068/681.998 - utd@mcath.be- Prix pour non-abonnés : 7,50€

  • Houtaing: Conférence le 28 janvier sous la présidence d'honneur du comte Yves d'Oultremont

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    1.jpgConférence à Houtaing 28 janvier 2024

    Sous la présidence d'honneur du comte Yves d'Oultremont,l'associ ation "Houtaing, d'autrefois à nos jours" et ses membres fondateurs Nicole Herbecq, Françoise Risselin, Béatrice Roucour, Michel Wery et Pascal Roucour organisent un après-midi événementiel.

    A cette occasion, Pierre Peeters, photographe du patrimoine, artisan du livre et directeur éditorial des collections Wapica et Cultura Memoria, donnera une conférence exceptionnelle : “Le mausolée d’Oultremont, petite basilique à la voute étoilée »

    2.jpgIl vous proposera de le suivre dans son parcours de vingt années d’édition et de reportages allant du peuple Sénufo, New-York, Rome, Charleroi, Bonne-Espérance, Iran, Tournai et, bien sûr, Ath et Houtaing… avec le culte de la mort, le sens des monuments funéraires et la voûte étoilée qui est omniprésente dans l’art, la littérature, la poésie, la philosophie. Parcours iconographique avec plus de 70 documents souvent inédits.

    Au programme :

    14hrs : Ouverture du mausolée de la Comtesse d’Oultremont, patrimoine exceptionnel de Wallonie.

    3.jpgIntervention musicale par la mezzo-soprano Miyaghi Osada

    15hrs: Conférence dans le local de la « Société de Musique ». Miyaghi Osada terminera la conférence avec « L’Hymne à la Joie ».

    16hrs : En avant-première du Salon du livre "Tournai la Page", du week-end des 3 et 4 février,  présentation rapide du dernier livre de la collection Cultura Memoria : « L’Abbaye de Bonne-Espérance ». En effet le mausolée est dédicacé à « Notre-Dame de Bonne-Espérance » dont la statue miraculeuse est en la basilique de Bonne-Espérance.

    Durant la pause sucrée et le verre de l’amitié, vous pourrez découvrir le travail éditorial de Pierre Peeters.

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    Infos

    Pour soutenir l’association, de manière exceptionnelle, les éditions Wapica proposent le livre « ATH – Archéologie et Monuments », qui reprend des chapitres consacrés à la salle de la Société de Musique, au Château de la Berlière et bien sûr au Mausolée de la Comtesse d’Oultremont.

    Infos

    D’une valeur de 50€, il sera proposé à 50% (25 €) pour les 50 premières réservations.

    Le livre devra être retiré lors de cet après-midi culturel.

    Pour réserver votre livre :

    1° par un simple mail auprès de Béatrice Roucour : beatriceroucour@gmail.com

    2° ou par un versement sur le compte de l’asbl Wapica : BE-1262-0532-5731

    Pour la bonne organisation avec les bénévoles, merci de venir avec la preuve de paiement.

    En cas d’empêchement, il restera la possibilité de retirer votre exemplaire chez Béatrice Roucour, 1 rue de Leuze, à 7812 Houtaing.

    PAF : 6€ et gratuit pour les moins de 12 ans.

    Tous renseignements et réservations auprès de beatriceroucour@gmail.com

    Gsm 0474.58.05.63

    pierre.peeters@wapica.be

  • Ath: Ce mardi aura lieu une conférence sur les mondes de Galilée 

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    affiche Lo Bue 2024.jpgParmi les huit planètes du Système solaire, il en est une qui surpasse toutes les autres : elle est la plus énorme, la plus massive, l’une des plus étranges.

    Géante parmi les géantes, elle porte le nom du Maître des dieux, Jupiter. Des premières observations de Galilée à l’extraordinaire mission de la sonde Galileo, l’étude de Jupiter et de son incroyable cortège de satellites n’a cessé de remettre en cause bien des certitudes.

    Comment ne pas s’émerveiller face ce monde insaisissable, qui ne nous montre que sa canopée nuageuse, agitée par des tempêtes cyclopéennes ?

    Et que cachent les nuages de Jupiter ?

    Que se passe-t-il sur Io ?

    Quels mystères recèlent les plaines verglacées d’Europe ?

    Invitation à explorer un environnement unique, qui défie l’imagination, celui des mondes de Galilée !

    Une conférence très intéressante qui sera présentée au Palace, le mardi 23  janvier à 14h30.

    Infos: 068/68.19.98 - utd@mcath.be- Prix pour les non-abonnés : 7,50€

  • Ath:De la Zélande aux Terres de Débat, par Michel de Waha

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    capture.jpgSamedi 20 janvier 2024 à 15 heures, à la Maison Culturelle (château Burbant, auditorium Marion Coulon) : Traité de Tournai (1322) ou Traité de Paris (1323). De la Zélande aux Terres de Débat, par Michel de Waha, professeur honoraire Université libre de Bruxelles.

    Le 6 mars 1323 était publié le « Traité de Paris ». La Zeeuws Genootschap voor Wetenschappen fondée en 1769 a voulu célébrer et étudier ce traité qui marque la fin des prétentions flamandes à la suzeraineté sur la Zélande bewesten Schelde, en gros la partie de la Zélande située sur la rive gauche de l’Escaut (dont le cours a varié au fil des siècles), et en ce sens la création d’un véritable comté de Zélande uni au comté de Hollande. La Société, mais aussi le Royaume des Pays-Bas, qui y a contribué par une parade navale, ont fêté cet événement, et la Société a organisé en Zélande une première rencontre scientifique consacrée à ce traité. L’original de celui-ci est conservé aux Archives Départementales du Nord à Lille où, le 14 octobre, une journée d’étude a rassemblé historiens zélandais, français et belges, les comtés de Flandre et de Hainaut étant partie prenante à ce document. La conférence s’articulera autour de nos réflexions à propos de cette journée et de l’article que nous avons rédigé pour les actes qui seront publiés par la Zeeuws Genootschap, en français d’ailleurs.

    En bref, le traité règle certains des conflits pendant entre le comte de Flandre et le comte de Hainaut devenu également comte de Hollande, de Zélande et seigneur de Frise en 1299. Les points d’accord trouvés concernent, dans l’ordre, la Zélande (la Flandre renonce à toute suzeraineté ou souveraineté sur la Zélande désormais comté en soi, uni au comté de Hollande), la « Flandre impériale » ( très mauvaise dénomination d’un ensemble de seigneuries se trouvant sur la rive droite de l’Escaut, relevant à ce titre de l’Empire germanique, mais possédées à des moments et à des titres divers par les comtes de Flandre, mais contestées à celui-ci notamment par Jean d’Avesnes comte de Hainaut, puis par son fils Guillaume I (III en Hollande)). Le comte de Hainaut renonce à ses prétentions sur ces territoires. Le traité prévoit également une procédure pour régler le différend portant sur les terres de Débat, qui oppose Hainaut et Flandre depuis 1280, et sur lequel les parties n’avaient pu s’accorder.

    L’objet de mon intervention était, tout d’abord de remettre les choses au point. Les Terres de Débat, à savoir la ville de Lessines et six villages, dont Flobecq sont peu étendues et paraissent à première vue comme d’une importance mineure. Il s’agissait de combattre une opinion répandue chez les historiens français, qui ne voient dans cette Querelle qu’une expression exacerbée de la haine viscérale qui opposait les descendants de Marguerite d’Avesnes, les Avesnes et les Dampierre. Cette haine aurait ainsi fait négliger aux comtes de Hainaut et de Flandre des affaires bien plus importantes. Partant de ces « errements », on débouche depuis Franz Funck-Brentano, à la fin du XIXe siècle, sur des jugements concernant le caractère des protagonistes, et sur l’exaltation de la grandeur et de la sagesse du roi de France Philippe le Bel.  La fixation d’une frontière entre le Hainaut et la Flandre, en 1280, tendait à créer une limite là où depuis plus d’un siècle, comtes de Hainaut et de Flandre avaient tout fait pour ne pas en définir, mais avaient aussi par un traité passé en 1176, interdit la construction de nouvelles fortifications. En 1280 donc, le comte de Hainaut ne disposait, comme seule défense de toute cette région, que de la Tour Burbant. Quelle qu’ait été la puissance de celle-ci, elle ne suffisait pas, seule, à assurer la sécurité du Hainaut. Le seigneur d’Audenaerde disposait, à Flobecq, d’une importante fortification. Dès 1280, Jean d’Avesnes obtint (avec des restrictions cependant) l’inféodation de cet alleu. Guy de Dampierre, comte de Flandre contesta immédiatement le statut allodial de l’ensemble castral, ce qui fut le début d’un très long conflit, d’autant plus exacerbé, que la maîtrise de Flobecq était d’une importance stratégique capitale pour le Hainaut.

    La journée d’études vit l’intervention majeure de l’historienne gantoise Valéria Van Camp. Celle-ci a découvert aux Archives de la Ville de Gand une copie d’un texte en tous points semblable au Traité de Paris, et auquel celui-ci fait allusion, mais fait à Tournai le 4 décembre 1322. Pour Valéria Van Camp et pour moi, cette unique copie change fondamentalement la manière de comprendre le traité de Paris. La réaction des historiens français à cette découverte fut de la minimiser, de considérer le texte du 4 décembre 1322 comme une minute du traité de Paris, ce qu’il ne peut être. De manière fondamentale, les historiens français minimisent la capacité des parties à négocier en dehors de l’influence (de la surveillance) et du patronage du roi de France. Ils considèrent également pour négligeable l’implication de l’Empire dans des questions qui concernent pourtant son territoire. On trouvait cette façon d’analyser les événements il y a quelques années déjà dans un ouvrage qui mettait en avant le caractère inachevé de la construction bourguignonne.

    V. Van Camp se centrant sur les aspects diplomatiques et administratifs de ce qu’il faut bien appeler Traité de Tournai, nous en avons analysé les aspects politiques, nous plaçant dans l’optique du comte de Hainaut.

    Le Traité de Tournai est conclu dans des circonstances particulières. Le nouveau comte de Flandre, Louis de Nevers élevé à la cour de France n’arrive en Flandre que le 18 octobre 1322. Ce qui signifie que le traité a été négocié et conclu dans le court délai de deux mois. Les deux comtes ont ainsi fait table rase des nombreuses procédures d’arbitrage qui dans les décennies précédentes s’étaient immanquablement conclues par des échecs plus ou moins retentissants. Leur volonté politique les a amenés à créer de nouvelles situations de droit. Le comte de Flandre a abandonné ses revendications sur la Zélande, tirant les conséquences de la défaite navale flamande de Zierikzee en 1305. Le comte de Hainaut, Guillaume I, homme d’expérience qui menait une politique d’envergure européenne, a abandonné ses revendications sur la « Flandre Impériale ». La concession était majeure, puisque Guillaume renonçait ainsi à constituer un bloc territorial continu entre ses différents comtés. Pour passer du Hainaut en Hollande ou de Zélande en Hainaut, le comte devra nécessairement traverser une principauté voisine, la Flandre ou le Brabant. Guillaume avait obtenu depuis 1321 les dispenses de parenté nécessaires à la conclusion du mariage de son fils et héritier avec jeanne la fille aînée du duc de Brabant Jean III. (Jeanne ne deviendra héritière du Brabant que suite aux décès successifs de ses trois frères).

    Il est par contre tout à fait surprenant que le traité de Tournai ait laisser demeurer en suspens la question des Terres de Débat et de Flobecq en particulier. Certes, l’état d’esprit affiché par les deux comtes était à la pacification. Mais la voie de pénétration militaire rapide au travers du Hainaut restait ouverte. Que penser de l’absence de modernisation de la tour Burbant pendant toute la première moitié du XIVesiècle ?

    Cette dernière question sera résolue au Traité de Cambrai, en 1333. Les châtellenies de Flobecq et de Lessines seront tenues en fief du comte de Flandre par le comte de Hainaut, étant cependant entendu que les deux parties travailleraient à la délimitation exacte de ce qui, en leur sein, était tenu de Flandre et de ce qui était tenu de Hainaut. Comme Michel Deltenre l’a bien montré, cette délimitation précise ne fut jamais exécutée. Le comte de Hainaut entra en possession effective de Flobecq par l’achat de la seigneurie aux héritiers des seigneurs d’Audenaerde. Un hommage croisé fut créé : le comte de Flandre devint vassal du comte de Hainaut pour les seigneuries de Blaton et de Feignies. Hérold Pettiau a mis en évidence que ce type de contrat devait beaucoup à ce qui se pratiquait dans le cadre des relations entre les comtes de Hainaut et de Luxembourg.

    En 1322 comme en 1333, les deux comtes ont créé le droit pour sortir de durs conflits. Ils l’ont également et peut-être surtout fait pour se libérer l’un comme l’autre de l’emprise étouffante du roi de France.

  • Ath: Venise cette cité mythique ne cesse depuis sa création, de fasciner et d’éblouir

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    affiche Courtade 2023.jpgCette cité mythique, suspendue entre le ciel et l’eau, ne cesse, depuis sa création, de fasciner et d’éblouir les esprits les plus blasés. Si elle n’existait déjà, quel visionnaire pourrait, aujourd’hui, l’imaginer et lui donner une aussi puissante et fastueuse destinée ?

    Elle aurait pu n’être qu’un songe mais elle appartient, désormais, à l’éternité !

    Eric Courtade nous révèle tout ce qui fait de Venise ce lieu unique et incontournable, il nous dévoile les atours singuliers, les majestueux attraits, les caractères les plus forts, les intimes secrets…

    Partout, à tout instant, au fil du Grand Canal, du Rialto à San Marco, de la Guidecca à Murano, surgissent en une fabuleuse farandole, les splendeurs du passé, la grandeur de l’histoire, les richesses d’une civilisation…les charmes et la douceur d’une vie dont le quotidien est envahi d’art et de passion ! Dans un dédale de canaux, de ponts et de ruelles se succèdent églises, palais, échoppes et estaminets…lumières magiques, légendes et reflets vous ensorcèlent… artistes et artisans vous dévoilent leurs secrets éternels…carnaval et fêtes traditionnelles, où la mer joue toujours le premier rôle, vous emportent dans un tourbillon intemporel d’où l’on ne peut, ni ne veut, s’échapper. Tous vos repères s’évanouissent, le passé devient présent, le présent se sublime et la vie se décline, mélodieuse et enivrante, au rythme du Campanile et de nonchalants gondoliers.

    La Sérénissime est digne des rêves et des envies qu’elle a toujours suscités !

    Une conférence très intéressante qui sera présentée au PALACE, le mardi 9 janvier à 14h30

    Renseignements 068/68.19.98 - utd@mcath.be- Prix pour non-abonnés : 7,50€

  • Ath: La conférence sera consacré aux jeux qui accompagnent les fêtes locales

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    affiche Ducastelle 2023.jpgLa conférence sera consacrée d’abord aux grands jeux qui accompagnent la ducasse et les fêtes locales, le jeu de balle et le tir à l’arc.

    Certains ont disparu depuis fort longtemps alors qu’ils étaient très pratiqués autrefois. C’est le cas du Bricolet. Les concours de chants de pinsons ont été fort vivants à Ath au cours du 19e siècle et ils ont connu un renouveau à la fin du deuxième millénaire.

    Le jeu de crosse est peu pratiqué aujourd’hui dans l’entité d’Ath mais il est fort vivant à Chièvres ou dans l’entité de Beloeil où il est emblématique à l’occasion du carnaval. Les jeux attirent un large public et ils contribuent à l’animation des fêtes. Ils ont inspiré les écrivains ou les artistes. Ils sont parfois représentés aujourd’hui par des figures gigantesques.

    Au 19e siècle, le tir à l’arc est réservé aux couches les plus riches de la population. Il se démocratise au 20e siècle. Le jeu de balle a donné lieu à un artisanat bien vivant au cours du 19e siècle. C’est la balle pelote qui est habituellement pratiquée. Les jeux sont encouragés par les autorités communales qui subsidient les sociétés et mettent en place des infrastructures. Ces jeux sont aujourd’hui concurrencés et remplacés par des activités sportives qui bénéficient des moyens audiovisuels et se pratiquent avec des joueurs professionnels au niveau international. 

    Une conférence très intéressante qui sera présentée au PALACE, le mardi 19 décembre 2023 à 14h30.

    Renseignements 068/68.19.98 - utd@mcath.be- Prix pour non-abonnés : 7,50€

  • Ath: L’art des sons sera le thème de la conférence d'André Van Oekel

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    affiche van oekel2023.jpgL’art des sons offre une grande variété d’émotions  « transfigurées par la puissance de l’art », affirme le philosophe Francis Wolff.

    Dès l’Antiquité l’année est rythmée par des fêtes dans lesquelles la musique occupait une place essentielle. La civilisation judéo-chrétienne en a poursuivi la tradition. Mais depuis une bonne quarantaine d’années, une série de fêtes nouvelles sont apparues pour fêter la musique  chaque année, particulièrement durant l’été, ou de manière ponctuelle comme lors de la chute du Mur de Berlin.

    Un florilège de musiques diverses … il démontre que le monde classique peut nous réserver de beaux moments !

    André Van Oekel est licencié en philologie classique et en musicologie.

     

    Une conférence très intéressante qui sera présentée au PALACE, le mardi 5 décembre 2023 à 14 h 30.

    Renseignements 068/68.19.98 - utd@mcath.be- Prix pour non-abonnés : 7,50 euros

  • Ath: Conference sur les portraits d'une Reine hors-norme

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    affiche ERsteve b 2023.jpgAu cours de cette conférence, la conférencière vous propose de découvrir une période peu connue mais artistiquement fascinante, car fondatrice du style et de l'esprit britannique.

    Il s'agit du règne de la reine Elisabeth I d'Angleterre, née en 1533, décédée en 1603. Devenue reine en 1559, c'est sous sa gouvernance que la littérature, la poésie, le théâtre, l'architecture et les arts prennent leurs essors.

    La Reine Élisabeth  I contribue au développement de l'art du portrait, se faisant peindre à de très nombreuses reprises au cours de son règne. Elle veille à la représentation de son image. Celle-ci sert à légitimer sa position à la tête de la monarchie. Sa condition virginale est exaltée, et de nombreux symboles contribuent à la vision qu'elle souhaite donner d'elle-même ! 

    Cela donne des portraits étonnants et fourmillants de détails passionnants,  à découvrir !

    Une conférence très intéressante qui sera présentée au PALACE, le mardi 7 novembre 2023 à 14 h 30.

    Renseignements 068/68.19.98 - utd@mcath.be- Prix pour non-abonnés : 7,50 euros

  • Ath: A l'Auditorium on va parler des abbesses de Ghislenghien aux XVIe et XVIIe siècles

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    Abbaye Croy.jpgSamedi 21 octobre à 15h, à la Maison culturellle d’Ath (château Burbant), Les abbesses de Ghislenghien aux XVIe et XVIIe siècles : des personnalités au service de leur institution,  par Philippe Desmette, professeur à l’ Université Saint-Louis, Bruxelles.

    « Fondée vers le premier quart du XIIe siècle dans l’orbite de la noblesse hainuyère, l’abbaye de Ghislenghien va connaître un destin prospère qui trouvera son épilogue à la toute fin du XVIIIe siècle, durant l’occupation française. De ces six siècles d’existence, nous pouvons connaître aujourd’hui encore de larges pans. En effet, cette abbaye bénédictine est l’une des institutions régulières du Hainaut d’Ancien Régime qui nous a laissé un des plus beaux ensembles documentaires. » Souligne l’Historien Mafflou, Jean-Pierre Ducastelle

    À côté des archives médiévales – qui n’ont rien de négligeable , les sources modernes se révèlent d’une particulière richesse. « Dans le fonds même de l’abbaye, les chroniques offrent au chercheur d’innombrables données, souvent d’une précision exemplaire, qui restituent par le menu le quotidien d’une abbaye bénédictine. Outre d’autres pièces du même fonds, on pourra recourir également aux archives des institutions centrales des Pays-Bas, notamment celles du Conseil d’État, qui, en raison des prérogatives princières en matière de désignation des abbesses, recèlent, elles aussi quantité d’informations précieuses. » Conclut Jean-Pierre

    Nous souhaitons précisément attirer ici l’attention sur ces abbesses qui, du milieu du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle, en plein cœur donc de la Réforme catholique tinrent les rênes de l’institution.

    « Il s’agira d’abord de cerner leur personnalité. Qui étaient-elles ? Quels furent leur parcours avant d’accéder à l’abbatiat ? Ce qui nous amènera à nous intéresser aux raisons pour lesquelles elles furent choisies pour diriger leur communauté.

    Ensuite, nous envisagerons quelques thématiques auxquelles elles furent confrontées au cours de leur prélature. Au vu du cadre chronologique, il s’agira bien entendu d’évoquer les faits militaires et leurs conséquences, notamment le retrait des religieuses dans leur refuge durant parfois de longues périodes et dans des conditions difficiles. En lien avec ce contexte troublé, mais aussi indépendamment de celui-ci, elles eurent à gérer les bâtiments abbatiaux, à les rénover ou à les adapter aux évolutions de la communauté. Au-delà de ces réalités matérielles, l’abbesse incarne aussi une figure spirituelle. Que sait-on de de ses attitudes en la matière et, plus largement des impulsions qu’elle souhaita donner à ses religieuses ? »

    On le voit, les angles d’approches sont multiples qui permettent d’appréhender à la fois les personnalités et les actions de Mesdames de Ghislenghien.