En septembre 2011, les riverains de l'Avenue Léon Jouret
interpellaient une énième fois le Collège Échevinal par
une pétition signée par plus de 70 habitants sur divers
problèmes prégnants dans leur avenue en matière de charroi, de mobilité et d'aménagements. Aujourd'hui, soit plus de 2 ans 1/2 plus tard, voici les points sur lesquels les riverains souhaitent attirer une fois de plus leur attention comme l’a souligné un des ces habitants : Xavier Guilmin.
·le passage intempestif et régulièrement rapide, diurne et
nocturne, d'un charroie lourd, voire très lourd, et ce en dépit de la limitation au charroi de plus de 3,5T (sauf desserte locale)
· Les vitesses pratiquées par les usagers motorisés souvent élevées
·la vitesse autorisée inadaptée au caractère résidentiel de l'Avenue
·le revêtement vieillissant de la voirie dans sa section comprise entre la rue de l'Abbaye et la rue des Primevères
·l'augmentation perceptible de la charge de trafic dans l'Avenue
·le manque de praticabilité et la discontinuité des aménagements destinés aux usagers faibles ; trottoirs, pistes cyclables, passages piétons... (J’évoque ici une situation qui concerne également les rues adjacentes à l'Av. Léon Jouret ; entre autre la liaison avec le Prés du Roy et les Matelots, les trottoirs vers le zoning des Primevères, la piste cyclable dans la section « nord »de l'Avenue.)
·les dégradations régulièrement causées aux véhicules stationnés dues à la charge de trafic et à l'étroitesse de l'Avenue accueillant difficilement à la fois le stationnement et le croisement des automobilistes
·la dangerosité du carrefour rue de l'Abbaye/Avenue Léon Jouret régulièrement le théâtre d'accidents de la circulation.
Sur ces points les habitants sont toujours en attente de mesures concrètes, transitoires. M. Guilmin. de souligner « Nous avons bien noté le renouvellement et la pose de certains panneaux de signalisation ainsi que le renouvellement du revêtement dans la section comprise entre la rue de l'Abbaye et le pont « Jouret ». Des mesures, nous en convenons, opportunes en ce qui concerne la signalisation, et nous vous en remercions. Des mesures nécessaires également quant au renouvellement du revêtement dégradé de la moitié « sud » de l'avenue. Mais un renouvellement qui, malheureusement, ne s'est pas prolongé à l'autre section, pourtant vieille de plus de 50 ans et alors que, de surcroît, c'est dans cette section que les nuisances dues au revêtement sont les plus fortes. » Sans oublier les fortes secousses des habitations dues au passage de charrois lourds, souvent rapide, réveillent les riverains dans leur sommeil ! « Aujourd'hui, nous sommes donc en attente d'une réponse stratégique, méthodologique et surtout concrète de la Ville et de ses autorités face à ces problèmes. En effet, nous ne nous retrouvons plus dans ce concept de « qualité de vie . Il ne s'agit plus pour nous, à l'Avenue Jouret, de maintenir une qualité de vie, mais bien de la réhabilité tant elle nous semble s'être dissipée dans les nuisances subies. »
Les habitants dépités par tant de désagréments aimeraient dans le futur pour être associés au processus de réflexion, s'il a lieu ! Le Bourgmestre, Marc Duvivier de répondre « Nous
allons réfléchir à différentes solutions comme l’installation de radars préventifs afin d’analyser la situation. »
M. Xavier Guilmin avait-il le droit d’interpeller les conseillers ?
Oui
Voici ce que dit la loi communale.
Toute personne inscrite au registre de la population ou au registre des étrangers d’une commune depuis un an au moins et âgée d'au moins 18 ans sans autre forme de discrimination peut faire valoir suivant les dispositions du présent règlement établissant aux conditions fixées ci-après, le droit de poser une question écrite au Conseil Communal.
Le sujet doit être d'intérêt général et de la compétence communale. Et la personne disposera de 10 minutes maximum pour la ou les question(s)