Cette contribution présente l’évolution du territoire au confluent des deux Dendre de la préhistoire au 21e siècle.

Les travaux des archéologues et des historiens révèlent une autre Histoire de la ville de Goliath après les monographies de Célestin Joseph Bertrand et Jules Dewert, datant du début du 20e siècle. Elle se veut plus proche de la vie et des préoccupations des Athois au fil du temps. Le site d’Ath est occupé depuis le Mésolithique et reçoit un nom d’origine latine. La « bonne ville » se développe autour de la tour Burbant grâce au comte de Hainaut. Son marché et la draperie assurent son extension au 14e siècle. On s’intéressera à l’évolution de la population, aux incendies et aux maladies au fil du temps. La ville fortifiée du Moyen Âge fera place aux bastions de Vauban à partir de 1669. L’industrie de la toile contribue à sa prospérité avant d’entraîner la misère du début du 19e siècle. La pierre, le bois et le textile assurent la relance et la prospérité à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. La ville a perdu sa vocation militaire mais est surtout aujourd’hui un centre de commerce et d’enseignement. On n’oubliera pas l’évolution sociale marquée notamment par le traité de la mendicité de Jean-Baptiste Taintenier, les anticipations sociales du bourgmestre Jean-Baptiste Delescluse, la fusion des communes ou la rénovation urbaine pilotée par Guy Spitaels.

Infos et réservations : 068 68 19 98 - billet@mcath.be

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7,50€/séance

La période des ducs de Bourgogne, à la fin du Moyen Âge, tient une place particulière dans notre histoire. En effet, c'est la première fois que l'ensemble des territoires qui composent la Belgique actuelle sont réunis sous l'autorité d'un seul prince.

Ce moment-clé, acte de naissance de l’esprit « belge », a été remis en évidence par l'écrivain Bart Van Loo. Son ouvrage Les Téméraires, sorti en 2020, est devenu un véritable best-seller, décliné en un spectacle que Bart Van Loo proposera d’ailleurs sur la scène du Palace les 22 et 23 mai prochains.

Lors de cette conférence, Laurent Dubuisson se propose de retracer l'influence des ducs de Bourgogne à Ath. En effet, ceux-ci sont passés à de nombreuses reprises dans la cité des géants et y ont laissé des traces surprenantes, tant dans l'histoire locale, que dans le patrimoine ou le folklore athois.

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Samedi 17 mai à 15 heures, à la Maison Culturelle, château Burbant, auditorium Marion Coulon : une forteresse dans la ville - le château de fer d’Ath par Laurent Debailleux, chargé de cours au département d’architecture, faculté polytechnique de l’UMons et Frédéric Marteau, JurisLab-Centre de droit privé, Université libre de Bruxelles.

Cette conférence présentera l’une des constructions les plus innovantes de la fin du 19^ème siècle en Europe. On ne parle pas ici du Crystal Palace de Londres ou de la Galerie des machines de Paris mais bien du château Mollet, plus connu sous le nom de château de fer. L’exposé expliquera en quoi cette construction était si exceptionnelle hier et pourquoi elle est devenue unique aujourd’hui ? Quel en est l’inventeur et quelle est son histoire ? L’exposé traitera d’une icône architecturale conçue avant tout comme un système constructif breveté qui à l’époque produit à grande échelle de nouveaux modèles d’habitats. Au travers de résultats d’analyses et de sondages réalisés sur le terrain, nous vous présenterons en quoi le château de fer est resté unique en son genre et pourquoi il mérite d’être défendu et sauvegardé. Enfin, nous exposerons quelques pistes de mise en valeur du site.   

Né en 1881 à Malaga, Picasso traverse près d’un siècle d’existence et marque profondément par son œuvre abondante et variée le visage de l’art moderne. Plus de 15 000 peintures, sculptures, dessins, céramiques, gravures constituent son immense production. Les périodes bleue, rose, africaine, cubiste, néo-classique, l’époque de Guernica… et toutes les autres constituent diverses facettes d’une œuvre toujours renouvelée.

Par ailleurs, la personnalité de Picasso est à la mesure de sa peinture : puissante, déconcertante, parfois grandiose ou cruelle, mais aussi tendre et passionnée. Il fut acharné dans son travail et dit de lui-même : « D’où me vient ce pouvoir de créer et de concevoir des formes ? Je ne sais. Je n’ai qu’une pensée : le travail. Je peins comme je respire. »

Cette conférence aura pour but de vous aider à mieux comprendre et apprécier ce génie du XXe siècle.

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La première grande étude sur les œuvres d'art volées par les nazis en Belgique.
Pendant huit ans, le journaliste Geert Sels a fébrilement mené l'enquête sur le gigantesque pillage artistique orchestré par le Troisième Reich. Un travail d'investigation exceptionnel et une plume incisive mettent à nu une vérité troublante. Vaste couverture médiatique attendue : après la publication de ce livre, la Belgique devra enfin s'atteler à une politique de restitution.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Troisième Reich se livra à un pillage artistique sans précédent en Europe. Ce livre apporte un éclairage inédit sur les spoliations commises en Belgique. Les nazis emportèrent des tableaux de Memling, Brueghel et Jordaens, spolièrent des particuliers et dépensèrent des millions de reichsmarks pour acquérir des œuvres d'art. Pendant huit années d'investigation, Geert Sels a méticuleusement reconstitué le puzzle à l'aide des pièces trouvées dans des archives à Paris, La Haye, Coblence et un peu partout en Belgique. 

Des collectionneurs, marchands et maisons de vente aux enchères sans scrupules aidèrent les nazis à mettre la main sur d'innombrables œuvres d'art. 

Ce livre dévoile les filières utilisées pour faire sortir toutes ces œuvres du pays. Des tableaux échouèrent plus tard au Louvre, au Tate Moderne, au Getty Museum ou à la Yale Art Gallery. Même la Russie détient encore des œuvres d'art qui auraient dû retourner en Belgique après la guerre. D'autres œuvres sont bel et bien revenues, mais se trouvent aujourd'hui dans des musées, sans que l'on ait pris la peine de chercher leurs propriétaires légitimes.

Infos et réservations : 068 68 19 98 - billet@mcath.be

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7,50€/séance ou 30€ l'abonnement

Ce mardi 1er avril aura lieu une conférence de l'Université du Temps Disponible au Palace sur : GALICE Labeur, ferveur et traditions Par Michèle et Jean Meuris

Au Nord et à l’Ouest une terre côtière fouettée par les vents et les tempêtes de l’océan Atlantique qui a sculpté les falaises et les Rias. Et la Costa da Morte, belle et violente, sépulture des naufragés et pourtant mère nourricière.

A l’Est une terre qui s’élève jusqu’à 2124 mètres d’altitude lorsqu’elle rejoint l’ouest de la cordillère Cantabrique. Le vert prédomine, végétation luxuriante des forêts où le chêne et le châtaignier s’imposent.

En descendant vers le Sud les rivières Sil et Miño ont creusé des canyons d’une grande beauté. La Ribeira Sacra, une terre généreuse où coule le vin, le miel et l’huile d’olive. En s’approchant de la frontière avec le Portugal, la terre s’incline mais témoigne encore des bouleversements géologiques.

Toute la Galice est belle mais plus encore l’accueil des galiciens, fiers de leur passé, de l’époque des castros, de leurs traditions encore empreintes de rites pré-chrétiens, mais aussi de leur labeur qui s’inscrit dans la continuité d’occupations ancestrales. Fierté et amour dans la pratique d’un métier qui a du sens.

Quant aux chemins vers Santiago de Compostelle, ils ne désemplissent pas de pèlerins venus du monde entier.

Le film voyage entre passé et présent à la rencontre d’une terre et surtout d’une communauté d’hommes et de femmes au caractère fort. 

Infos

Infos et réservations : 068 68 19 98 - billet@mcath.be

7,50€/séance ou 30€ l'abonnement

PFAS : Les polluants éternels au cœur de notre avenir environnemental

Cette conférence sera animée par Aude Smeets, Product Manager pour les applications environnementales chez IBA. Venez découvrir et discuter des enjeux environnementaux liés aux PFAS, ces polluants persistants qui posent des défis majeurs pour notre planète.

Entrée gratuite sur inscription : https://forms.office.com/e/xpcW5ZxtEJ

Samedi 15 mars 2025, à la Maison Culturelle, château Burbant, auditoire Marion Coulon, Bilan des recherches menées lors des prospections dans la Meuse en chômage : Opération « Meusasec » 2022 par Cécile Ansiau, Archéologue, Agence Wallonne du Patrimoine, présidente du Cercle Archéologique de Saint-Ghislain

En 1998, une prospection pédestre de grande envergure entre la frontière française et Jambes a été mise en place sur les berges et dans le lit de la Meuse conjointement entre l’ex-Direction de l’archéologie (aujourd’hui AWaP-SPW) et du Centre de recherches archéologiques fluviales (CRAF). Pas moins de 90 sites ont été répertoriés sur les 45 km de berges (x2) qui séparent Heer et Jambes.

En 2007, lors d’un chômage de Meuse suivant, plusieurs cibles ont été revisitées en vue de compléter les informations, de nouveaux ensembles de pieux sont apparus et ont été relevés. Des plongées ont été réalisées en deux endroits (Bouvignes et Waulsort) afin de faire un état des lieux et d’observer la poursuite éventuelle des vestiges sous eau.

En 2021, l’AWaP et le CRAF prévenus d’un nouveau chômage à l’automne 2022 ont saisi cette opportunité pour préparer une nouvelle campagne de prospection. L’objectif était de profiter de la baisse des eaux pour réaliser des prospections visuelles, soit pédestres, soit en plongée en vue de compléter voire clôturer les dossiers initiés en 1998.

Il était question également de porter une attention plus particulière aux passages à gué tels qu’à Bouvignes et à Houx, où des affleurements rocheux étaient visibles lors des chômages précédents.

Des plongées ont permis d’examiner le lit de la Meuse qui a subi des dragages conséquents au début des années 2000, sous et aux abords du pont actuel de Dinant, permettant ainsi de compléter la documentation fournie par les interventions terrestres sur les berges.

Le bilan de l’opération, malgré le peu d’effectifs s’est avéré très positif !

Après avoir rappelé rapidement le contexte et les méthodes utilisées en 1998, l’exposé s’attardera sur les prospections et les résultats des chômages suivants, plus particulièrement celui de 2022 qui a révélé quelques surprises !

Ce mardi 11 mars à 14h30 au Palace, l'UTD vous propose une conférence de Marianne Brück, juriste et essayiste. Cette conférence intitulée : « L'égalité, un courage politique » est un essai sur la démocratie et ses valeurs et porte le même nom que le livre qu'elle a publié sur le sujet. 

Il s'agit là du premier ouvrage qui ait jamais identifié et justifié les conditions constitutives de la démocratie. 

« L'objectif avec ce premier ouvrage, à une époque où l'islamisme grandit, ainsi que la montée de l'extrême-droite, est de trouver une voie du juste milieu pour continuer à se parler même si on a des positions différentes », explique Madame Brück. 

Ce sujet peut, de prime abord, sembler ardu mais Madame Brück a su le rendre accessible en parlant de personnes qui ont rendu possible la démocratie. Elle s'attache, ainsi, à évoquer le parcours de ceux et celles qui ont incarné les valeurs démocratiques et qui se sont battus pour les défendre. Parmi eux, Olympe de Gouges, Montesquieu, Gisèle Halimi et Henry David Thoreau, auteur de « La désobéissance civile ».

Infos et réservations : 068/681.998 - billet@mcath.be

Samedi 15 février à 15h, à la Maison Culturelle, château Burbant, auditorium Marion Coulon, Pommeroeul 50 ans de recherches : nouvelles perspectives sur l’occupation néolithique et romaine de la nécropole sud, par Laureline Cattelain, archéologue, collaboratrice scientifique du Cedarc, Musée du Malgré Tout, doctorante à l’Université de Lille.

La conférencière nous dira tout sur l’étude approfondie et pluridisciplinaire de la nécropole gallo-romaine de Pommeroeul : gestes funéraires, datations, échanges commerciaux et population représentée. Elle abordera également la question de l’intérêt de l’étude d’une fouille ancienne. Cette nécropole date principalement du troisième siècle de notre ère, se compose d’une centaine de structures funéraires : tombes à incinération, dépôts de mobilier et fosses. Il s’agit de l’un de plus grands ensembles fouillés de l’agglomération gallo-romaine. Le matériel archéologique a été acquis par la Fédération Wallonie-Bruxelles et est en dépôt à l’Espace gallo-romain.

La conférencière nous donnera de précieuses informations sur l’unique tombe à incinération découverte sur le site. Une tombe qui abrite plusieurs individus et qui a révélé de nombreux secrets.

Sur les hauts plateaux malgaches, les Betsiléos cultivent l’art de la riziculture. Ici, il se murmure qu’ils seraient les meilleurs du pays. Habiles riziculteurs, ils ont façonné les pentes qui les entourent en gradins pour y installer d’ingénieux systèmes d’irrigation. En revanche, il n’en va pas de même pour la collecte, le stockage et la distribution de l’eau potable dont ils n’ont jamais fait une priorité jusqu’à l’arrivée providentielle de méthodes venues d’ailleurs.

Bien conscients du luxe promis par ces nouveautés, les Betsiléos tentent de rentrer à leur rythme dans les voies de la modernité.

Envouté par la cadence du grain, Philippe Prudent vous emmène dans le majestueux bassin versant de Zambazamba où il a discrètement posé sa caméra pour s’interroger sur la pérennité d’une telle entreprise. Un document inédit où l’intelligence de situation est de rigueur et auquel les hommes doivent toujours faire face.

Samedi 25 janvier à 15 hrs, à la Maison Culturelle, château Burbant, auditorium  Marion Coulon, La naissance du centre carrier d’Ourthe-Amblève au XIXe siècle par Antoine Baudry, docteur en histoire.

Cette conférence s’intéresse à la métamorphose industrielle de l’Ourthe-Amblève au XIX^e siècle, région située au sud de Liège, où les activités agriculturales traditionnelles cèdent progressivement leur place à de nouvelles activités extractives à compter des années 1830-1840 (grès et calcaires pour la construction et les travaux publics). Elle retrace le parcours des Hommes s’étant implantés sur ce territoire, depuis les modestes tailleurs de pierres jusqu’aux ambitieux entrepreneurs, en se focalisant notamment sur leurs initiatives (ouverture et développement de carrières), leurs investissements (scieries, forges, ponts-roulants), leurs liens privés et professionnels, mais aussi sur le patrimoine qui entretient encore aujourd’hui la mémoire de cette épopée industrielle.

Samedi 14 décembre à 15h, à la Maison Culturelle, château Burbant, auditoire Marion Coulon. La ruée vers l’os: la découverte des Iguanodons de Bernissart par Pascal Godefroid

La découverte, en 1878, des Iguanodons de Bernissart est une pierre angulaire dans l’histoire de la Paléontologie. C’est en effet la première fois que l’on retrouve une telle accumulation de squelettes complets et articulés de dinosaures. C’est également la toute première fenêtre ouverte sur un écosystème vieux de 125 millions d’années: outre les Iguanodons, des milliers d’autres fossiles ont en
effet été mis au jour. C’est enfin une formidable aventure humaine : des trésors d’inventivité sont déployés pour extraire ces énormes squelettes, les ramener en surface, assurer leur conservation à long terme et les reconstituer en position présumée de vie. Mais la paternité de cette découverte fait également l’objet d’une intense querelle. Et pour accueillir dignement cette extraordinaire, mais encombrante, collection, le Musée royal d’Histoire naturelle se voit même contraint de déménager! A partir de documents de fouilles originaux, Pascal Godefroit retracera, au cours de cette conférence, les différentes étapes de cette découverte extraordinaire, en la replaçant dans son contexte
historique et en montrant comment elle a contribué à l’essor de la paléontologie moderne.
(Pascal Godefroit est paléontologue à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique et membre de la classe des Sciences de l’Académie royale de Belgique. Au cours des dernières années, ses recherches se sont essentiellement concentrées sur la biodiversité des dinosaures ornithopodes
d’Europe et d’Asie, ainsi que sur l’évolution du plumage chez les dinosaures non-aviens)

Samedi 16 novembre à 15h à la Maison culturelle, château Burbant, auditoire Marion Coulon : Face à face en justice. Fermiers et ouvriers agricoles durant le 18^e  siècle dans le sud des Pays-Bas méridionaux (Hainaut, Namur, Brabant), par Rachel Pintus, historienne et archiviste.

Le fonctionnement des moyennes et grandes exploitations agricoles, dénommées « censes » dans les Pays-Bas méridionaux au xviii^e siècle, est intrinsèquement lié à la présence d’une main-d’œuvre à la fois permanente, les domestiques, et temporaire, les saisonniers qui permet au censier in fine d’écouler sur les marchés ses excédents céréaliers. Nos connaissances sur les personnes au service des fermiers concernant les modalités de leur contrat, leurs salaires, les travaux qu’elles effectuent, leur mobilité ainsi que leurs relations avec le maître et entre eux, sont succinctes. Ce sont, plus particulièrement, les relations entre fermiers et ouvriers agricoles (domestiques et saisonniers) qui nous intéresserons.

Ce sujet, peu défriché dans l’historiographie, sera étudié à travers le prisme de sources judiciaires, et plus particulièrement des procès opposant un fermier et ses ouvriers ainsi que d’autres affaires judiciaires dans lesquelles ils interviennent.Les fermes, cadres des procès, se situent dans trois régions agricoles : le nord du comté de Hainaut – plus précisément les châtellenies d’Ath et de Braine-le-Comte ainsi que la prévôté de Soignies –, le comté de Namur et le Roman Pays de Brabant, soit la partie sud du duché de Brabant de langue romane. Notre objectif consistera à préciser la nature de leurs relations à partir de leurs premières interactions jusqu’aux dernières.

Après avoir développé davantage les sources retenues pour l’enquête (I^er volet), nous présenterons le théâtre de ces relations, la cense (II^e volet). Ce n’est qu’ensuite que nous observerons les relations à travers l’engagement (III^e volet), les interactions quotidiennes du maître avec sa main-d’œuvre (IV^e volet) et la fin du contrat (V^e volet). Nous terminerons notre exposé en analysant les procès opposant maîtres et ouvriers agricoles (VI^e volet).