Ce jeudi, le front commun syndical CGSP-CSC Services publics,
Pascal Douliez et Eric Dehon, nous ont fait parvenir un communiqué aux médias
Le voici dans son intégralité!
« Nous vous adressons le présent communiqué de presse pour vous faire part de nos plus grandes inquiétudes pour le personnel de la ville d’Ath, qu’il soit issu de l’administration communale ou du CPAS.
Comme vous ne l’avez sans doute pas oublié, durant l’année 2013, nous avons été confrontés à un plan de licenciements collectifs sans précédent faisant passer le nombre de travailleurs de 413,75 à 376,25 en 2014.
A l’époque, après ce bain de sang social, nous avions rencontré par deux fois le ministre des pouvoirs locaux afin de lui faire part de nos plus vives inquiétudes quant aux perspectives budgétaires à venir de la présente législature 2012-2018. D’ailleurs, la dernière rencontre s’étant déroulée en présence des autorités Athoises.
Mais force est de constater que de ces rencontres, AUCUNE leçon n’a été tirée et qu’aucune mesure n’a été prise.
Aujourd’hui, nos inquiétudes sont objectivées non seulement par l’actuelle ministre des pouvoirs locaux qui vient (enfin) de refuser le budget de la ville avec les recommandations suivantes : « un plan de gestion en y intégrant un calendrier précis de mesures concrètes et applicables… » ; Mais également par les faits suivants :
Le volume global de l’emploi se chiffre aujourd’hui à 402 travailleurs soit le même nombre qu’en 2011, année préélectorale !!! Et donc, cela veut dire que l’on a supprimé la prime de fin d’année, que l’on a licencié des travailleurs avec 20 et parfois 30 ans d’ancienneté pour créer aujourd’hui de l’emploi précaire et CLIENTELISTE !!!!
Les cotisations de responsabilisations qui ne font qu’augmenter car la ville ne s'est jamais inscrite dans un plan de nomination digne de ce nom et qu’aujourd’hui, elle est obligée de passer à la caisse (3,1 millions € en 2018 et 4,5 en 2020).
Une zone incendie qui leur coûte plus cher que prévu car le conseil de zone n’a pas été capable de s’entendre sur le budget (350 000 € en plus par rapport à 2017).
Le coût de la zone de police, 143€/habitant.
Une taxation qui plafonne à 3200 centimes additionnels pour le précompte immobilier et à 8,8% pour le précompte professionnel (soit le maximum que l’on puisse prélever à la population Athoise).
Bref, aucune nouvelle recette et des charges supplémentaires. Par conséquent, atteindre un plan de gestion équilibré en 2020 comme l’exige la ministre, laisse entrevoir un avenir très noir pour les travailleurs. Preuve en est que par un vent favorable, nous avons reçu le courrier que le PS d’Ath a envoyé à ses membres et dans lequel est écrit ceci : « Nous savons qu’à politique inchangée, la ville d’Ath risque de devoir licencier près de 100 ETP en 2019 ».
Fort de ce constat, il n’est nullement envisageable pour le front commun syndical CGSP-CSC services publics que l’on revienne à des mesures aussi sanguinaires socialement qu’en 2013.
Et si d’aventure, l’autorité envisageait une telle chose, elle n’aurait pas à gérer une négociation syndicale mais bien une confrontation sociale sans précédent. Qu’on se le dise, nous ne lâcherons rien et n’accepterons le licenciement de personne. Que ce soit la CGSP ou la CSC, nous sommes plus déterminés que jamais et sommes d’ores et déjà prêts à actionner toute la force syndicale dont nous disposons. »